"Quelques écorces d’orange amère : Une vie de Benoit Labre"
Retrouvez la vie du saint « vagabond de Dieu ». Un récit bouleversant et atypique, servi par un dessin exceptionnel. Du grand art.
Jeune homme scrupuleux et austère, Benoît Labre doit renoncer à plusieurs reprises à rejoindre une communauté religieuse, faute d’être accepté. Il choisit alors une vie de mendiant et de pèlerin, voyageant de sanctuaire en sanctuaire. Il décide de se faire pauvre parmi les pauvres jusqu’à partager avec eux le fruit de sa mendicité et à faire le vœu de ne plus se laver !
Voici l’histoire étonnante de ce saint « vagabond de Dieu », méprisable au regard de la société mais grand témoin auprès des hommes durant et après sa vie.
Retrouvez la vie du saint « vagabond de Dieu ». Un récit bouleversant et atypique, servi par un dessin exceptionnel. Du grand art.
Jeune homme scrupuleux et austère, Benoît Labre doit renoncer à plusieurs reprises à rejoindre une communauté religieuse, faute d’être accepté. Il choisit alors une vie de mendiant et de pèlerin, voyageant de sanctuaire en sanctuaire. Il décide de se faire pauvre parmi les pauvres jusqu’à partager avec eux le fruit de sa mendicité et à faire le vœu de ne plus se laver !
Voici l’histoire étonnante de ce saint « vagabond de Dieu », méprisable au regard de la société mais grand témoin auprès des hommes durant et après sa vie.
Dessinateur
Erwan Le Saëc est un dessinateur de bandes dessinées policières. Après des études de typographe, il commence à dessiner des bandes dessinées en 1985. En 1987, il crée un fanzine à Rennes. Sa première série, Les enragés (1994-1999, Delcourt), est l’histoire d’Hamlet, un tueur à gages américain. La série Ce qui est à nous, dont David Chauvel est le scénariste, nous plonge dans l’histoire de la Mafia (1999-2005, éd Delcourt). Depuis 2007, Erwan Le Saëc poursuit le dessin de la série Mafia story (éd. Delcourt), dont les deux premiers tomes ont reçu le prix du festival Polar’Encontre (Lot-et-Garonne).
Coloriste
Tatiana Domas dessine depuis l’enfance. Elle a étudié à l’école des Beaux-Arts de Saint-Étienne, puis à l’Ecole Emile Cohl. Avec le scénariste DP Filippi, elle illustre la série pour enfants Téo, dont le premier tome, « Téo, le Jardin de Grand-Mère » (éd. Delcourt Jeunesse, 2000) a reçu le Prix « Tibet » au Salon du Livre Jeunesse de Troyes 2001. En 2006, elle réalise avec Albern la bande dessinée jeunesse « Le secret des Lutins » (éd. Petit à petit avec l’appui du CNL - prix de la ville de Moulins 2009). Tatiana dessine aussi pour des collectifs, des romans pour la jeunesse (Magnard, Le Jasmin, Michalon, …), la Presse (Bayard, Erel éditions, Lyon Mag).
Scénariste
Christophe Hadevis est prêtre du diocèse de Vannes et passionné de bande dessinée. Dans sa précédente mission de curé à Chalon sur Saône, il voulait faire connaître la vie du saint patron de la paroisse, saint Just de Bretenières. Il réalise donc le scenario d’un premier album : Le 22e jour de la Lune ( dessin Juliette Derenne, éd. Emmanuel, 2010 – Mention spéciale BD chrétienne d’Angoulême 2011). La bande dessinée est pour lui un moyen de parler de Dieu et de toucher les gens par l’image, tout comme il a été lui-même touché, enfant, en lisant un album pieux illustré. En tant que scénariste, il a en poche de nombreux projets BD qui le conduisent à travailler avec des dessinateurs de BD de tous horizons.
Interview d'Erwan Le Saëc et du Père Christophe Hadevis par Marie Blétry
Erwan Le Saëc : Non, c’est Christophe Hadevis qui me l’a fait découvrir en me proposant le projet de raconter la vie de ce personnage en bande dessinée. Il m’a alors fourni sa biographie afin de me documenter.
Père Christophe, quand et pourquoi avez-vous eu l’idée de créer des bandes dessinées ?
Christophe Hadevis : Lorsque j’étais curé à Chalon-sur-Saône, je souhaitais faire connaître la vie du saint patron de la paroisse, saint Just de Bretenières, d’où un premier album2. Une manière d’évangéliser par l’image, comme je l’ai été moi-même, lorsque, enfant, je suis tombé sur un album pieux rapporté par mon père brocanteur. Ce fut mon premier contact avec le Christ en croix, représenté dans l’ouvrage…
Christophe Hadevis : Lorsque j’étais curé à Chalon-sur-Saône, je souhaitais faire connaître la vie du saint patron de la paroisse, saint Just de Bretenières, d’où un premier album2. Une manière d’évangéliser par l’image, comme je l’ai été moi-même, lorsque, enfant, je suis tombé sur un album pieux rapporté par mon père brocanteur. Ce fut mon premier contact avec le Christ en croix, représenté dans l’ouvrage…
Les artistes de BD ont-ils l’habitude de travailler avec des prêtres ?
CH : Pour la grande majorité, non. Mais ils ont un cœur ouvert et acceptent de mettre leurs talents au service de l’histoire d’un homme ou d’une femme qui a donné sa vie. L’objet d’une BD peut aussi être la pensée de tel ou tel saint.
ELS : Pour moi, c’est une première. Mais un prêtre, ce n’est pas un martien… Même s’il est certain que son amour de l’humanité est plus développé que le mien. Je pense qu’il est difficile de trouver des dessinateurs pour travailler sur des sujets liés à la religion. Sauf lorsqu’il s’agit de la dénoncer bien évidemment ! Il est bien connu que le milieu de la BD est plein de “rebelles” (rires). En ce qui me concerne, il suffit que quelque chose soit tacitement interdit pour que j’aie envie de le faire, ça s’appelle l’esprit de contradiction.
CH : Pour la grande majorité, non. Mais ils ont un cœur ouvert et acceptent de mettre leurs talents au service de l’histoire d’un homme ou d’une femme qui a donné sa vie. L’objet d’une BD peut aussi être la pensée de tel ou tel saint.
ELS : Pour moi, c’est une première. Mais un prêtre, ce n’est pas un martien… Même s’il est certain que son amour de l’humanité est plus développé que le mien. Je pense qu’il est difficile de trouver des dessinateurs pour travailler sur des sujets liés à la religion. Sauf lorsqu’il s’agit de la dénoncer bien évidemment ! Il est bien connu que le milieu de la BD est plein de “rebelles” (rires). En ce qui me concerne, il suffit que quelque chose soit tacitement interdit pour que j’aie envie de le faire, ça s’appelle l’esprit de contradiction.
Que vous a apporté ce projet ?
ELS : La satisfaction d’avoir réalisé graphiquement autre chose que mes travaux précédents. J’envisagerais avec joie une autre collaboration avec Christophe et Tatiana.
CH : En tant que prêtre, cela permet d’aller sur les traces des vitraillistes qui parlaient de Dieu et des saints par l’image. Écrire des scénarios m’offre aussi la possibilité de me documenter en histoire et d’évangéliser mon imaginaire.
ELS : La satisfaction d’avoir réalisé graphiquement autre chose que mes travaux précédents. J’envisagerais avec joie une autre collaboration avec Christophe et Tatiana.
CH : En tant que prêtre, cela permet d’aller sur les traces des vitraillistes qui parlaient de Dieu et des saints par l’image. Écrire des scénarios m’offre aussi la possibilité de me documenter en histoire et d’évangéliser mon imaginaire.
Quelques écorces d’orange amère, Une vie de Benoît Labre
Le Saëc, Hadevis, Domas
editions de l’Emmanuel, 48 pages, 15€
Le Saëc, Hadevis, Domas
editions de l’Emmanuel, 48 pages, 15€