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lundi 28 septembre 2015
samedi 26 septembre 2015
25 septembre : Le Pape François de l'ONU à Ground Zero
Incroyable, cette journée new-yorkaise du pape François. De loin la plus intense de ce périple américain. Les habitants de New York, mégapole trépidante et cosmopolite, ont sans doute un secret qu'ils ont su partager avec l'hôte illustre: la simplicité et la chaleur d'un accueil enthousiaste et bon enfant. Plus que dans les premières étapes de son voyage - commencé il y a une semaine à Cuba et poursuivi à Washington -, le Pape a été ovationné ici de grand cœur et sans retenue.
Même dans l'enceinte guindée de l'ONU, où il a commencé sa journée, vendredi matin, pour délivrer un discours fleuve - après trois de ses prédécesseurs, Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI -, de vifs applaudissements l'ont accueilli et il est sorti sous une standing ovation.
Il faut dire qu'il a apporté à cette institution un soutien total autour de trois axes. Le premier est celui de la lutte contre «l'extrême pauvreté», non en créant de nouvelles lois ou réglementations mais en commençant par «appliquer» concrètement celles qui existent.
Deuxième axe, «l'équité» entre tous les pays et surtout avec les petites nations. Elles doivent avoir voix au chapitre, y compris pour les décisions importantes. Une équité qui suppose de ne pas «asphyxier» les plus pauvres par la voie financière de la dette.
Dernier axe, la responsabilité de l'ONU dans les conflits actuels. Il a appelé la communauté internationale à un «examen de conscience» au Proche-Orient soumis à de «rudes épreuves liées aux conséquences négatives des interventions politiques et militaires qui n'ont pas été coordonnées entre les membres de la communauté internationale», allusion directe à la politique des USA. Et dont «les chrétiens», notamment, font actuellement les frais.
Dernier axe, la responsabilité de l'ONU dans les conflits actuels. Il a appelé la communauté internationale à un «examen de conscience» au Proche-Orient soumis à de «rudes épreuves liées aux conséquences négatives des interventions politiques et militaires qui n'ont pas été coordonnées entre les membres de la communauté internationale», allusion directe à la politique des USA. Et dont «les chrétiens», notamment, font actuellement les frais.
Ce tour d'horizon a été ponctué par une phrase clé qui a été mal interprétée et qui a suscité une polémique. Elle résume toute son intervention: «La défense de l'environnement et la lutte contre l'exclusion exigent la reconnaissance d'une loi morale inscrite dans la nature humaine elle-même, qui comprend la distinction naturelle entre homme et femme et le respect absolu de la vie à toutes ses étapes et dans toutes ses dimensions.»
Allusion directe à l'opposition de l'Église à la théorie du genre - généreusement promue par l'ONU - et à la lutte, classique, de l'Église contre l'avortement. Mais cela ne signifie pas que la citation du paragraphe suivant - «la promotion d'une colonisation idéologique à travers l'imposition de modèles et de styles de vie anormaux, étrangers à l'identité des peuples et, en dernier ressort, irresponsables» - concernerait l'homosexualité, comme certains l'ont affirmé. Dans cette partie du discours, le Pape ne parle plus en effet de questions éthiques et encore moins d'homosexualité ou du «gender», mais d'une tendance générale de l'Occident à vouloir imposer à tous son mode de vie, sans respecter la culture des nations.
la cérémonie à Ground Zero,
ce lieu dédié à la mémoire des attentats du 11 septembre, avant la visite en fin d'après-midi d'une école pour immigrants à Harlem et la messe à Madison Square Garden, au cœur de la ville. Lors d'une prière interreligieuse, le pape François, assis au même rang que les autres représentants des autres religions, a tiré les leçons de ce drame: «À ce moment-là, il n'était pas question de sang, d'origine, de quartier, de religion ou d'option politique ; il était question de solidarité, d'urgence, de fraternité. Il était question d'humanité.» Il a donc conclu: «Dans les différences, dans les désaccords, il est possible de vivre dans un monde de paix. (…) Ensemble, aujourd'hui, nous sommes invités à dire non à toute tentative d'uniformiser et oui à une différence acceptée et réconciliée.»
Source : le figaro.fr du 25 septembre
jeudi 24 septembre 2015
mercredi 23 septembre 2015
jeudi 17 septembre 2015
Assemblée Générale des "Déambulations mystiques"
La première manifestation des déambulations mystiques, regroupant conférences, expositions, projections de films, concerts, rencontres et échanges autour du thème de la mystique, se déroulera du mercredi 9 au dimanche 13 mars 2016 à Angoulême.
Cette manifestation est organisée conjointement par l’Association déambulations mystiques et par le diocèse d’Angoulême.
Nous pouvons définir la mystique comme une expérience de relation à Dieu —ou à un principe transcendant— à la fois personnelle, sans intermédiaire, transformatrice, illuminative et unitive.
Les expériences mystiques recèlent un enseignement et une sagesse qui ont considérablement influencé l’histoire de l’humanité. Communes aux différentes traditions religieuses, elles se révèlent être un facteur d’unité et de pacification.
La première édition des "Déambulations mystiques" aura pour thème central "Mystique et Liberté", elle sera inaugurée par le pasteur Michel Cornuz qui nous parlera de la mystique comme chemin d'humilité. L'écrivain Charles Juliet évoquera les figures mystiques de Jean de la Croix et de Thérèse d'Avila. D’autres conférences illustreront le thème du cheminement mystique, l’une abordera la mystique juive, une autre la vie mystique dans la tradition chrétienne orthodoxe, une dernière dans la tradition soufie de l’Islam.
Autour de ces conférences, expositions d’icônes et d’œuvres de plasticiens, concerts de musique sacrée, visites commentées des églises, projections de films... rythmeront pendant quatre jours la vie d’Angoulême.
Les "déambulations mystiques" se dérouleront à Angoulême tous les deux ans.
Créée
il y a 2 ans, l'association Les Déambulations Mystiques souhaite faire
découvrir cette recherche de l'essentiel qui se retrouve dans toutes les
religions, et s'exprime le plus souvent par les arts et la littérature.
Thérèse d'Avila, Jean de la Croix, Marthe Robin… Ces figures emblématiques
du catholicisme ont laissé un témoignage fort et puissant, toujours
d'actualité, par leur vie d'ascèse entièrement tournée vers la quête absolue de
Dieu. Ce sont, par définition, des mystiques.
Dans une société déchristianisée, avec toutes les dérives sanglantes
commises dans le monde au nom des religions, le terme de mystique a tendance à
être mal perçu. " Les gens ont une vision confuse, reconnaît Sylvie
Germain. Soit elle attire, soit elle répulse. Pourtant, le mysticisme, en
tant que mouvement, a toujours existé et cohabité avec toutes les religions
", rappelle le célèbre écrivain, présidente de l'association Les
Déambulations Mystiques.
" Le cœur de la vie mystique, c'est la recherche éperdue de Dieu.
C'est quelque chose de très intime, de très profond, explique le père Denis
Trinez de la Fraternité Trinitaire. Ce sont des gens très proches de la vie,
humains et réalistes, parce qu'ils creusent au plus profond de notre humanité
".
Cette quête infinie de Dieu, les mystiques la traduisent en langage poétique
ou artistique, seuls vecteurs de communication qui, loin de les enfermer dans
un corpus rigide, leur donnent la latitude pour exprimer cet ardent désir
d'union avec Dieu, cette attente de Dieu, mais aussi ce sentiment de doute,
d'absence, qui peut les assaillir.
L'association Les Déambulations Mystiques est née de la rencontre entre la
femme de lettres et le prêtre de la Fraternité trinitaire. " Au fil de
nos échanges, nous nous sommes interrogés : comment faire des ponts entre la
foi et la culture ? Comment sortir de nos églises et aller à la rencontre du
monde ", raconte le père Denis Trinez. Progressivement, l'idée s'est
mise en place de créer un espace d'échange et de dialogue et de l'ouvrir à
toutes les religions.
Depuis plus de deux ans, une vingtaine de personnes de toutes confessions se
réunit régulièrement à Angoulême autour du projet de faire découvrir au plus
grand nombre la pensée de grands mystiques et la variété des courants dans le
christianisme, mais aussi dans l'Islam avec le soufisme ou dans le judaïsme
avec le hassidisme. " Le mysticisme ouvre les yeux autrement sur des
questions essentielles, métaphysiques. En ce sens, la mystique rejoint beaucoup
de nos contemporains ", souligne le père Denis Trinez.
Pour éclairer sur le mysticisme et contrecarrer les idées reçues,
l'association Les déambulations Mystiques propose du 9 au 13 mars 2016 des
animations à Angoulême. " Les vrais mystiques ont les pieds sur terre,
ils ont toujours le souci de partager quelque chose de cette joie intuitive en
Dieu. C'est l'occasion de parler de Dieu à la foi en parlant des religions et
en s'en dissociant ", précise Sylvie Germain.
Ces rencontres Mystiques & Liberté, sous le parrainage de Charles
Juliet, Michaël Lonsdale et Jean-Claude Guillebaud, permettront d'aborder les
courants mystiques des trois religions monothéistes. À travers la musique, la
peinture, des icônes, des conférences, et un film, l'association souhaite montrer
que le mysticisme qui s'exprime de façon très personnelle et singulière ne
renie pas un héritage religieux et permet de s'ouvrir au monde.
" La mystique s'inscrit à l'intérieur de la culture, de la religion,
dans laquelle on a grandi ; il y a, de fait, des courants différents dans leur
expression, mais ce qui nous intéresse c'est ce qu'il y a de commun dans cette
démarche ", conclut Sylvie Germain.
Laetitia THOMAS
article paru dans "Le courrier Français"
dimanche 13 septembre 2015
Installation de notre frère Joseph dans le Doyenné du Sud-Est-Charente
A la fin de l'Eucharistie le Père Joseph Dingboé a prononcé les mots que voici :
"Après
tout ce que je viens de vivre, il me reste maintenant, à m’acquitter d’une
dette : celle de la gratitude et de la reconnaissance.
Mais
permettez-moi d’abord de vous dire en quelques mots pourquoi et comment je suis
arrivé à être parmi vous aujourd’hui.
Ma vocation trinitaire est née en 2007. Et cela faisait déjà 2 ans que j’étais curé de la paroisse
St-Félix-de-Valois dans le diocèse de Soissons.
En 1198, l'ermite saint Félix de Valois assista saint Jean de Matha dans la fondation d'une communauté nouvelle vouée à la glorification de la Trinité par la libération des captifs. Cette fondation eut lieu à Cerfroid. (Cerfroid dans l'Aisne est un hameau situé à une quinzaine de kilomètres de La Ferté-Million).
En 1198, l'ermite saint Félix de Valois assista saint Jean de Matha dans la fondation d'une communauté nouvelle vouée à la glorification de la Trinité par la libération des captifs. Cette fondation eut lieu à Cerfroid. (Cerfroid dans l'Aisne est un hameau situé à une quinzaine de kilomètres de La Ferté-Million).
A
mon arrivée sur la paroisse, le Père Denis Trinez était responsable de la
communauté trinitaire de Cerfroid et délégué général des frères trinitaires de
France. Nous
avons alors travaillé en étroite collaboration…
Oui, c'est bien ainsi qu'est née ma vocation trinitaire.
Et donc, si aujourd’hui je suis ici, c’est par la volonté de Dieu, Lui qui a inspiré au frère Denis de créer à Angoulême la fraternité trinitaire à laquelle j’appartiens.
Oui, c'est bien ainsi qu'est née ma vocation trinitaire.
Et donc, si aujourd’hui je suis ici, c’est par la volonté de Dieu, Lui qui a inspiré au frère Denis de créer à Angoulême la fraternité trinitaire à laquelle j’appartiens.
Alors,
c’est d’abord à Dieu que revient le mot de merci. Merci à Dieu, Maître de
nos vies et de nos destins.
Mais
cette fraternité n’aurait pas vu le jour à Angoulême sans la vision prophétique
de Mgr Claude Dagens, Evêque de ce diocèse.
En
venant ici pour la Fraternité je ne
pensais pas à cet accueil et à cette intégration aussi rapide dans le ministère
pastoral paroissial.
Au
Père Evêque et à tout son conseil épiscopal, je dis un sincère merci.
Merci
à toi Michel, affectueusement appelé, Père Manguy. Tu as tenu à être présent à
la messe de rentrée pastorale du doyenné de Montmoreau-St-Cybard, messe au
cours de laquelle l’Eglise m’envoie
comme serviteur aux côtés de mon frère aîné le P.Bruno Fèvre, curé doyen
des 5 paroisses du Sud-Est Charente. Michel, merci pour ton accueil, merci pour
ton amitié.
Merci
à toi, Denis. Tu as su écouter le Seigneur, en prenant très tôt au sérieux ce
que je te disais, quand nous travaillons ensemble sur la paroisse
St-Félix-de-Valois. Malgré ton départ tu avais gardé le contact avec moi. Et tu
me disais souvent : « Joseph, n’oublie pas… rappelle-toi… »
Denis, merci d’avoir su écouter la voix de l’Esprit.
Et
vous, chers amis, peuple de Dieu du doyenné Sud-Est-Charente, votre joie me
rend joyeux, heureux. Merci à vous tous. Merci aux EAP, aux différentes équipes
des services, merci aux enfants, aux jeunes. Je pense aux malades, aux
personnes âgées qui en ce moment même, nous accompagnent de leur prière.
Et
maintenant, cher Bruno, merci pour ton accueil combien fraternel. Nous ne
serions plus de ce monde (toi et moi bien sûr) si Dieu n’avait pas, à chaque
fois, envoyé un ange gardien.
L’épreuve
de ton accident de la route du 4 avril dernier, je l’ai moi-même connue le 21
aout 2011.
Mais
voilà que grâce à Dieu nous sommes encore là, et maintenant unis pour
travailler dans sa vigne.
Connaissant bien nos limites, il nous fait pourtant confiance. De la vigne, il nous envoie vers le lac de Tibériade-ou vers le lac Ahémé où j’ai appris à pêcher, et nous demande d’aller au large avec tout son peuple qui est dans ce doyenné.
Connaissant bien nos limites, il nous fait pourtant confiance. De la vigne, il nous envoie vers le lac de Tibériade-ou vers le lac Ahémé où j’ai appris à pêcher, et nous demande d’aller au large avec tout son peuple qui est dans ce doyenné.
Osons
aller au large !
Faisons
confiance au Christ qui est bien présent dans notre barque. Marie aussi.
Bruno,
il te revient maintenant de prendre le filet, et ensemble allons au large.