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mercredi 31 août 2016
lundi 29 août 2016
dimanche 21 août 2016
Nous avons la grande joie de vous annoncer que nos soeurs, les Religieuses Trinitaires de Valence, ont une nouvelle supérieure générale, en la personne de :
Sr Myriam Razafindrasoa
Soeur Myriam est conseillère
générale sortante, ancienne
responsable de formation et ancienne régionale à Madagascar. Nous prions pour elle et pour sa nouvelle mission au service de la congrégation.
Sont élues pour le nouveau Conseil Général:
– Sr Sylvie Valérie Ndème, 1°
conseillère, camerounaise
– Sr Régina Lee, 2°
conseillère, coréenne,
– Sr Jeanne Véronique Jeanneteau, 3° conseillère, française.
jeudi 18 août 2016
lundi 15 août 2016
dimanche 14 août 2016
Brève méditation de soeur Angélique pour le 20ème dimanche du temps ordinaire
A partir de Luc 12, 49-53
Dans cet Evangile, il est question
de feu, de baptême, de division. Jésus est synonyme de choix, d'impartialité:
suivre Jésus n'est pas de tout repos, c'est prendre un risque voire des risques
au pluriel. L'Evangile n'est pas à l'eau de roses, il est solide et percutant.
En ce dimanche, demandons au Seigneur de pouvoir le suivre, avec les risques
que cela implique. Osons prendre la route avec Lui et pour Lui, en sachant
qu'Il ne cesse de nous accompagner.
samedi 13 août 2016
jeudi 11 août 2016
dimanche 7 août 2016
samedi 6 août 2016
Brève méditation de soeur Angélique pour le 19ème dimanche
A partir de Luc 12, 32-48
Dans cet Evangile il est question
d'attente, de service, du maître. Il s'agit en fait d'une longue parabole sur
le retour du maître auprès de ses serviteurs. Il convient de rester en tenue de
service, de se préparer à recevoir le Christ qui nous attend les bras ouverts.
Il est important de préparer son
cœur à le recevoir: "là où sera ton trésor, là aussi sera ton cœur".
Cette attente du Seigneur nous concerne tous, Dieu veut tout nous donner: Il
veut nous donner le Royaume. Notre cœur est-il prêt à le recevoir ? Telle
pourrait-être une des questions de cet été. Quel est le trésor de mon cœur?
Quelle place dois-je encore faire pour que le Seigneur vienne y loger ?
vendredi 5 août 2016
Le pape aux jeunes des JMJ le samedi 30 juillet :
Il est beau d’être ici avec vous en
cette veillée de prière.
À la fin de son témoignage courageux et
émouvant, Rand nous a demandé quelque chose. Il a dit : “Je vous demande
sincèrement de prier pour mon cher pays”. Une histoire marquée par la guerre,
par la douleur, par la perte, qui finit avec une demande : celle de la prière.
Qu’y a-t-il de mieux que de commencer notre veillée en priant ?+
Nous venons de diverses parties du
monde, de continents, de pays, langues, cultures, peuples différents. Nous
sommes “fils” de nations qui peut-être qui sont en train de discuter à cause de
divers conflits, ou même sont en guerre. Pour d’autres, nous venons de pays qui
peuvent être en “paix”, qui n’ont pas de conflits belliqueux, où beaucoup des
choses douloureuses qui arrivent dans le monde font seulement partie des
nouvelles et de la presse. Mais nous sommes conscients d’une réalité : pour
nous, aujourd’hui et ici, provenant de diverses parties du monde, la douleur,
la guerre que vivent de nombreux jeunes, ne sont plus une chose anonyme, elles
ne sont plus une nouvelle de la presse, elles ont un nom, un visage, une
histoire, une proximité. Aujourd’hui, la guerre en Syrie est la douleur et la
souffrance de tant de personnes, de tant de jeunes comme le courageux Rand, qui
se trouve au milieu de nous et nous demande de prier pour son cher pays.
Rien ne justifie le sang d’un frère
Il y a des situations qui peuvent nous
paraître lointaines jusqu’à ce que, de quelque manière, nous les touchions. Il
y a des réalités que nous ne comprenons pas parce que nous ne les voyons qu’à
travers un écran (du téléphone portable ou de l’ordinateur). Mais lorsque nous
entrons en contact avec la vie, avec ces vies concrètes non plus médiatisées
par les écrans, alors il nous arrive quelque chose de fort, nous sentons
l’invitation à nous impliquer : “Assez des villes oubliées”, comme dit Rand ;
il doit plus jamais arriver que des frères soient “entourés par la mort et par
les tueries”, sentant que personne ne les aidera. Chers amis, je vous invite à
prier ensemble pour la souffrance de tant de victimes de la guerre, afin qu’une
fois pour toutes, nous puissions comprendre que rien ne justifie le sang d’un
frère, que rien n’est plus précieux que la personne que nous avons à côté. Et
dans cette demande de prière, je veux vous remercier également, Natalia et
Miguel, parce que vous aussi vous avez partagé avec nous vos batailles, vos
guerres intérieures. Vous nous avez présenté vos luttes, et comment vous les
avez surmontées. Vous êtes des signes vivants de ce que la miséricorde veut
faire en nous.
Notre réponse à ce monde en guerre a un
nom : elle s’appelle fraternité
À présent, nous, nous ne mettrons pas à
crier contre quelqu’un, nous ne mettrons pas à nous quereller, nous ne voulons
pas détruire. Nous, nous ne voulons pas vaincre la haine par davantage de
haine, vaincre la violence par davantage de violence, vaincre la terreur par
davantage de terreur. Et notre réponse à ce monde en guerre a un nom : elle
s’appelle fraternité, elle s’appelle lien fraternel, elle s’appelle communion,
elle s’appelle famille. Nous célébrons le fait de venir de diverses cultures et
nous nous unissons pour prier. Que notre meilleure parole, notre meilleur
discours soit de nous unir en prière. Faisons un moment de silence et prions ;
mettons devant Dieu les témoignages de ces amis, identifions-nous avec ceux
pour lesquels “la famille est un concept inexistant, la maison rien qu’un
endroit où dormir et manger”, ou bien avec ceux qui vivent dans la peur de
croire que leurs erreurs et leurs péchés les ont exclus définitivement. Mettons
en présence de notre Dieu également vos “guerres”, les luttes que chacun porte
avec soi, dans son cœur.
Tandis que nous prions m’est venue à
l’esprit l’image des Apôtres le jour de Pentecôte. Une scène qui peut nous
aider à comprendre tout ce que Dieu rêve de réaliser dans notre vie, en nous et
avec nous. Ce jour, par peur, les disciples étaient enfermés. Ils se sentaient
menacés par un entourage qui les persécutait, qui les contraignait à rester
dans une petite chambre, les obligeant à demeurer figés et paralysés. La
crainte s’était emparée d’eux. Dans ce contexte, il s’est passé quelque chose
de spectaculaire, quelque chose de grandiose. L’Esprit Saint est venu et des
langues comme de feu se sont posées sur chacun d’eux, les poussant à une
aventure dont ils n’auraient jamais rêvé.
La peur qui mène à la fermeture
Nous avons écouté trois témoignages ;
nous avons touché, de nos cœurs, leurs histoires, leurs vies. Nous avons vu
comment eux, comme les disciples, ils ont vécu des moments semblables, ont
connu des moments où ils ont été en proie à la peur, où il semblait que tout
croulait. La peur et l’angoisse qui naissent de la conscience qu’en sortant de
la maison on peut ne plus revoir ses proches, la peur de ne pas se sentir
apprécié et aimé, la peur de ne pas avoir d’autres opportunités. Ils ont
partagé avec nous la même expérience qu’ont faite les disciples, ils ont fait
l’expérience de la peur qui mène à un seul endroit : à la fermeture. Et lorsque
la peur se terre dans la fermeture, elle est toujours accompagnée de sa “sœur
jumelle”, la paralysie ; nous sentir paralysés. Sentir qu’en ce monde, dans nos
villes, dans nos communautés, il n’y a plus d’espace pour grandir, pour rêver,
pour créer, pour regarder des horizons, en définitive pour vivre, est l’un des
pires maux qui puissent nous affecter dans la vie. La paralysie nous fait
perdre le goût de savourer la rencontre, de l’amitié, le goût de rêver
ensemble, de cheminer avec les autres.
Nous ne sommes pas venus au monde pour
“végéter”
Dans la vie, il y a une autre paralysie
encore plus dangereuse et souvent difficile à identifier, et qu’il nous coûte
beaucoup de reconnaître. J’aime l’appeler la paralysie qui naît lorsqu’on
confond le BONHEUR avec un DIVAN ! Oui, croire que pour être heureux, nous
avons besoin d’un bon divan. Un divan qui nous aide à nous sentir à l’aise,
tranquilles, bien en sécurité. Un divan – comme il y en a maintenant, modernes,
avec des massages y compris pour dormir – qui nous garantit des heures de
tranquillité pour nous transférer dans le monde des jeux vidéo et passer des
heures devant l’ordinateur. Un divan contre toute espèce de douleur et de
crainte. Un divan qui nous maintiendra enfermés à la maison sans nous fatiguer
ni sans nous préoccuper. Le divan-bonheur est probablement la paralysie
silencieuse qui peut nous nuire davantage ; parce que peu à peu, sans nous en
rendre compte, nous nous endormons, nous nous retrouvons étourdis et abrutis
tandis que d’autres – peut-être plus éveillés, mais pas les meilleurs –
décident de l’avenir pour nous. Sûrement, pour beaucoup il est plus facile et
avantageux d’avoir des jeunes étourdis et abrutis qui confondent le bonheur
avec un divan ; pour beaucoup, cela est plus convenable que d’avoir des jeunes
éveillés, désireux de répondre au rêve de Dieu et à toutes les aspirations du
cœur.
Mais la vérité est autre : chers
jeunes, nous ne sommes pas venus au monde pour “végéter”, pour vivre dans la
facilité, pour faire de la vie un divan qui nous endorme ; au contraire, nous
sommes venus pour autre chose, pour laisser une empreinte. Il est très triste
de passer dans la vie sans laisser une empreinte. Mais quand nous choisissons
le confort, en confondant bonheur et consumérisme, alors le prix que nous
payons est très mais très élevé : nous perdons la liberté.
Justement ici, il y a une grande
paralysie, lorsque nous commençons à penser que le bonheur est synonyme de
confort, qu’être heureux, c’est marcher dans la vie, endormi ou drogué, que
l’unique manière d’être heureux est d’être comme un abruti. Il est certain que
la drogue fait du mal, mais il y a beaucoup d’autres drogues socialement
acceptées qui finissent par nous rendre beaucoup ou de toute manière plus
esclaves. Les unes et les autres nous dépouillent de notre plus grand bien : la
liberté.
Chers amis, Jésus est le Seigneur du
risque, du toujours “au-delà”. Jésus n’est pas le Seigneur du confort, de la
sécurité et de la commodité. Pour suivre Jésus, il faut avoir une dose de
courage, il faut se décider à changer le divan contre une paire de chaussures
qui t’aideront à marcher, sur des routes jamais rêvées et même pas imaginées, sur
des routes qui peuvent ouvrir de nouveaux horizons, capables de propager la
joie, cette joie qui naît de l’amour de Dieu, la joie que laisse dans ton cœur
chaque geste, chaque attitude de miséricorde. Aller par les routes en suivant
la “folie” de notre Dieu qui nous enseigne à le rencontrer en celui qui a faim,
en celui qui a soif, en celui qui est nu, dans le malade, dans l’ami qui a mal
tourné, dans le détenu, dans le réfugié et dans le migrant, dans le voisin qui
est seul. Aller par les routes de notre Dieu qui nous invite à être des acteurs
politiques, des personnes qui pensent, des animateurs sociaux. Il nous incite à
penser à une économie plus solidaire. Dans les milieux où vous vous trouvez,
l’amour de Dieu nous invite à porter la Bonne Nouvelle, en faisant de notre
propre vie un don fait à lui et aux autres.
Dieu veut quelque chose de toi
Vous pourrez me dire : Père, mais cela
n’est pas pour tous, c’est uniquement pour quelques élus ! Oui, et ces élus
sont tous ceux qui sont disposés à partager leur vie avec les autres. De la
même façon que l’Esprit Saint a transformé le cœur des disciples le jour de
Pentecôte, il a fait de même avec nos amis qui ont partagé leurs témoignages.
J’emprunte tes mots, Miguel : tu nous disais que le jour où dans la “Facenda”
ils t’ont confié la responsabilité d’aider au meilleur fonctionnement de la
maison, alors tu as commencé à comprendre que Dieu te demandait quelque chose.
C’est ainsi qu’a commencé la transformation.
Voilà le secret, chers amis, que nous
sommes appelés à expérimenter. Dieu attend quelque chose de toi, Dieu veut
quelque chose de toi, Dieu t’attend. Dieu vient rompre nos fermetures, il vient
ouvrir les portes de nos vies, de nos visions, de nos regards. Dieu vient
ouvrir tout ce qui t’enferme. Il t’invite à rêver, il veut te faire voir
qu’avec toi le monde peut être différent. C’est ainsi : si tu n’y mets pas le
meilleur de toi-même, le monde ne sera pas différent.
Le temps qu’aujourd’hui nous vivons n’a
pas besoin de jeunes-divan, mais de jeunes avec des chaussures, mieux encore,
chaussant des crampons. Il n’accepte que des joueurs titulaires sur le terrain,
il n’y a pas de place pour des réservistes. Le monde d’aujourd’hui vous demande
d’être des protagonistes de l’histoire, parce que la vie est belle à condition
que nous voulions la vivre, à condition que nous voulions y laisser une
empreinte. L’histoire aujourd’hui nous demande de défendre notre dignité et de
ne pas permettre que ce soient d’autres qui décident notre avenir.
Le Seigneur, comme à la Pentecôte, veut
réaliser l’un des plus grands miracles dont nous puissions faire l’expérience :
faire en sorte que tes mains, mes mains, nos mains se transforment en signes de
réconciliation, de communion, de création. Il veut tes mains pour continuer à
construire le monde d’aujourd’hui. Il veut construire avec toi.
Tu me diras : Père, mais moi, j’ai bien
des limites, je suis pécheur, que puis-je faire ? Quand le Seigneur nous
appelle, il ne pense pas à ce que nous sommes, à ce que nous étions, à ce que
nous avons fait ou cessé de faire. Au contraire, au moment où il nous appelle,
il regarde tout ce que nous pourrions faire, tout l’amour que nous sommes
capables de propager. Lui parie toujours sur l’avenir, sur demain. Jésus te
projette à l’horizon.
Nous les adultes, nous avons besoin de
vous
C’est pourquoi, chers amis,
aujourd’hui, Jésus t’invite, il t’appelle à laisser ton empreinte dans la vie,
une empreinte qui marque l’histoire, qui marque ton histoire et l’histoire de
beaucoup.
La vie d’aujourd’hui nous dit qu’il est
très facile de fixer l’attention sur ce qui nous divise, sur ce qui nous
sépare. On voudrait nous faire croire que nous enfermer est la meilleure
manière de nous protéger de ce qui fait mal. Aujourd’hui, nous les adultes,
nous avons besoin de vous, pour nous enseigner à cohabiter dans la diversité,
dans le dialogue, en partageant la multi culturalité non pas comme une menace
mais comme une opportunité : ayez le courage de nous enseigner qu’il est plus
facile de construire des ponts que d’élever des murs ! Et tous ensemble,
demandons que vous exigiez de nous de parcourir les routes de la fraternité.
Construire des ponts : savez-vous quel est le premier pont à construire ? Un
pont que nous pouvons réaliser ici et maintenant : nous serrer les mains, nous
donner la main. Allez-y, faites-le maintenant, ici ce pont primordial, et
donnez-vous la main. C’est le grand pont fraternel, et puissent les grands de
ce monde apprendre à le faire !… toutefois non pour la photographie, mais pour
continuer à construire des ponts toujours plus grands. Que ce pont humain soit
semence de nombreux autres ; il sera une empreinte.
Aujourd’hui Jésus, qui est le
chemin, t’appelle à laisser ton empreinte dans l’histoire. Lui, qui est la vie,
t’invite à laisser une empreinte qui remplira de vie ton histoire et celle de
tant d’autres. Lui, qui est la vérité, t’invite à abandonner les routes de la
séparation, de la division, du non-sens. Es-tu d’accord ? Que répondent tes
mains et tes pied