Photo : Claire Trinez |
Sois dans la lumière du monde
Comme si tu la découvrais pour la première fois !
Tout ton savoir au grand repos,
Ne la compare à rien de ce que tu connais.
Laisse-là simplement aller dans l’instant de sa gloire.
Tu n’es pas destiné à n’épouser qu’un Soleil intérieur
Mais à errer joyeux parmi tous les dons qu’il te fait.
Ne t’attache pas à eux comme s’ils venaient de toi.
Ne désire pas leur impermanence.
Laisse-leur juste te révéler
L’éclat insoupçonné de leur visage.
Si tu veux faire retour
Vers la Lumière intérieure
Sur laquelle tu n’as nulle prise,
Alors lâche-là tous tes tourments
Et accueille en elle,
Fortune ou infortune,
Tout ce qui t’est donné.
Qu’elle te soit éclair
Comme battements d’ailes
Dans le matin !
Ne t’évade pas du jour qui naît
Mais apprend toi-même à naître en lui
Sans vouloir le prolonger,
Ni chercher à te retourner.
Que tous tes sens soient en éveil,
Ta jeunesse ici-même accordée.
Rien n’épuisera l’infini de ce moment
Où tu te contentes d’habiter l’Ouvert.
Dès que tu le peux,
Libère-toi des tâches qui t’emprisonnent et te retiennent.
N’épouse pas la rigueur de la question
Mais l’indicible de son secret.
Ne sais-tu pas qu’il y a des matins
Et en tous lieux des chemins sous les arbres
Où nul n’est encore jamais allé ?
Toi, sois le passant de ton mystère !
N’arrête pas le vent
Mais laisse-toi porter !
La Vie éprouve-la
Au jusant de ta Joie !
Jean Lavoué
Comme si tu la découvrais pour la première fois !
Tout ton savoir au grand repos,
Ne la compare à rien de ce que tu connais.
Laisse-là simplement aller dans l’instant de sa gloire.
Tu n’es pas destiné à n’épouser qu’un Soleil intérieur
Mais à errer joyeux parmi tous les dons qu’il te fait.
Ne t’attache pas à eux comme s’ils venaient de toi.
Ne désire pas leur impermanence.
Laisse-leur juste te révéler
L’éclat insoupçonné de leur visage.
Si tu veux faire retour
Vers la Lumière intérieure
Sur laquelle tu n’as nulle prise,
Alors lâche-là tous tes tourments
Et accueille en elle,
Fortune ou infortune,
Tout ce qui t’est donné.
Qu’elle te soit éclair
Comme battements d’ailes
Dans le matin !
Ne t’évade pas du jour qui naît
Mais apprend toi-même à naître en lui
Sans vouloir le prolonger,
Ni chercher à te retourner.
Que tous tes sens soient en éveil,
Ta jeunesse ici-même accordée.
Rien n’épuisera l’infini de ce moment
Où tu te contentes d’habiter l’Ouvert.
Dès que tu le peux,
Libère-toi des tâches qui t’emprisonnent et te retiennent.
N’épouse pas la rigueur de la question
Mais l’indicible de son secret.
Ne sais-tu pas qu’il y a des matins
Et en tous lieux des chemins sous les arbres
Où nul n’est encore jamais allé ?
Toi, sois le passant de ton mystère !
N’arrête pas le vent
Mais laisse-toi porter !
La Vie éprouve-la
Au jusant de ta Joie !
Jean Lavoué