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Notre fraternité est composée de 25 personnes : 18 laïcs et 4 prêtres, Trinitaires de Béthanie ou membres associés et 3 Religieuses Trinitaires de Valence. Fondée en 2010, les membres de la fraternité ont vocation à assurer une présence priante et aimante là où ils vivent. La fraternité est aujourd'hui présente dans le diocèse d'Angoulême et en Champagne/Ardennes.

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dimanche 30 mai 2021

homélie pour la solennité de la Très Sainte Trinité

et brêve méditation de sœur Angélique

 à partir de Matthieu 28,16-20

Jésus envoie ses disciples baptiser dans le Père , dans l'Esprit et par le Fils. Jésus veut nous combler dans le sein de la Trinité. Jésus se dit avec nous jusqu'à la fin des temps.

Il est beau de se dire que Jésus est toujours avec nous. Or là où se trouve Jésus, là se trouve la Trinité. Cela veut dire que la Trinité est avec nous tous les jours.

Contemplons La Trinité et émerveillons-nous !


dimanche 23 mai 2021

Homélie pour la fête de la Pentecôte

et brève méditation de sœur Angélique

Jean 15, 26-27; 16,12-15

"L’Esprit reçoit ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître. "

Jésus est tout livré à l'action du Saint Esprit pour la plus grande Gloire du Père. Jésus accueille le don du Saint Esprit pour nous le donner. Tout ce qu'il a de plus précieux, Jésus nous l'offre en partage. Nous avons à connaître l'Esprit pour entrer dans la connaissance du Fils et du Père. Toute la Trinité est engagée dans ce don d'amour. Alors ouvrons-nous largement aux dons du Saint Esprit en cette belle fête de Pentecôte.


Retraite de la fraternité à Ligugé animé par notre frère le Père Bernard-Marie Geffroy




mardi 18 mai 2021

Message du Ministre Général des Trinitaires pour la solennité de la Très Sainte Trinité

 


Chers frères et sœurs, 

Que mes cordiales et fraternelles salutations vous rejoignent, vous tous membres de la Famille trinitaire.


L’urgence prolongée due à la pandémie met à rude épreuve notre vie, nous oblige à revoir et à reformuler nos programmes, nous impose une restriction pesante de nos libertés fondamentales, alimente insécurité et peur face à l’avenir. Cette urgence sanitaire rejoint dorénavant des pays jusqu’ici épargnés par la pandémie comme Madagascar, qui non seulement fait face à une extension rapide de la pandémie mais aussi aux manques de moyens médicaux nécessaires. Dans d’autres pays comme le Brésil et l’Inde, on parle désormais de catastrophe humanitaire, avec cet inacceptable décompte des morts quotidiens. 

Tout ceci nous fait comprendre notre besoin essentiel de ne pas nous sentir seuls. Cette situation a fait grandir notre désir de communion, de partage, se concrétisant en de nouvelles modalités jusqu’ici peu pratiquées. Maintenons vif ce feu de la communion fraternelle qui nous permet d’affronter chaque difficulté et de témoigner de l’Evangile selon le charisme rédempteur de St Jean de Matha. Notre première mission est la communion fraternelle, laboratoire d’écoute, de compréhension, d’aide mutuelle, par laquelle chaque jour nous apprenons à « porter les fardeaux les uns des autres » (Gal 6, 2). La communion fraternelle n’est pas une simple stratégie humaine, comme semble le suggérer la devise « L’union fait la force ». Les stratégies humaines nous portent à l’illusion que l’unité recherchée s’édifie sur nos seuls efforts. Nous savons bien, cependant, que sa source pérenne est le mystère de la Très Sainte Trinité, Principe et Source d’unité et de paix. « On ne peut comprendre la communauté religieuse sans partir de cette réalité qu'elle est un don d'En-Haut, sans partir de son mystère, de son enracinement dans le cœur même de la Trinité sainte et sanctifiante, qui la veut insérée dans le mystère de l'Eglise pour la vie du monde».(1) 


Quand la communion fraternelle se construit sur le sable de nos habilités et stratégies humaines, elle est destinée à s’effondrer devant les tempêtes de la vie. Combien de fausses communions tentons-nous de vivre dans nos relations humaines ! Je n’en cite que quelques-unes : la complicité (expression de l’opportunisme), la vie tranquille (l’indifférence), la confusion. La complicité est cette forme de communion qui s’édifie sur un objectif humain commun qui, quand il est atteint, s’évanouit. Cette communion est fondée sur la coïncidence précaire des intérêts personnels et égoïstes qui, de plus, amène à identifier un « ennemi commun » dont il faut se défendre. 


Il y a une autre attitude dommageable à la construction de la vraie fraternité : la vie tranquille. Elle est pratiquée par celui qui croit que, pour être en paix avec tout le monde, il est nécessaire d’éviter le conflit et l’affrontement. On en arrive alors à amoindrir le dialogue sincère qui seul peut aider à renforcer les liens de fraternité sérieusement affectés par nos limites et les lourds silences qui ont le goût de la fermeture et de la résignation. La troisième forme de fausse communion est la confusion qui se vérifie quand règne le manque de règles, quand il n’y a pas de points de référence sûrs, quand tout est discutable, quand les rôles de chacun ne sont pas respectés, quand on ne veut pas assumer sa responsabilité pour la construction de la fraternité authentique. Respect et responsabilité envers l’autre sont les deux piliers sur lesquels se fonde un vrai projet de fraternité. 


Nous devons reconnaître le primat de la communion fraternelle. Nous ressentons tous, particulièrement en ces temps-ci, une profonde nostalgie du « nous » qui doit se transformer en un engagement renouvelé pour construire partage fraternel et vrais liens de solidarité e d’accueil réciproque. La communion fraternelle soit être toujours plus le critère de chaque action, initiative, engagement. 


Nous devons toujours nous demander si les initiatives que nous portons sont une aide et un soutien à la fraternité ou en sont un obstacle. Les projets, mêmes méritoires, mais fondés sur des protagonismes solitaires, ne durent pas.


La Famille trinitaire est vraiment riche par la présence de nombreuses formes de consécration religieuse et laïque qui s’inspirent de St Jean de Matha et qui vivent la communion fraternelle selon leur modalité propre. Cette variété est une richesse si elle garde en soi une unité profonde et si aucune expression particulière du charisme ne s’enferme dans une autoréférence stérile. Le charisme trinitaire n’est pas une propriété exclusive mais un don à partager en famille pour le bien de tous. Il me vient à l’esprit l’image de cercles concentriques qui se forment quand nous jetons une pierre dans l’eau. Vivre la communion à l’intérieur de sa propre fraternité laïque ou de sa communauté religieuse aide à la vivre dans la Famille trinitaire, et donc dans l’Eglise et jusqu’à embrasser le monde entier. Notre consécration et notre mission doivent avoir cette marque universelle. L’aspect missionnaire est la respiration de la fraternité. 


Il n’est pas superflu de rappeler que la communion fraternelle est un des défis indiqués par le Chapitre Général de 2019. Dans le document final, on notera un passage particulièrement éclairant que je rapporte ici : « Nous avons aussi exprimé un rêve pour l’Ordre et la Famille trinitaire : devenir toujours plus ‘Maison de la Très Sainte Trinité’ dans laquelle la Famille grandit en unité et identité, sans complexe, s’engageant avec joie et force dans la mission rédemptrice. »


L’accueil des vocations et la formation trouvent dans la dimension communautaire leur plus forte impulsion. Le témoignage de notre vie fraternelle est la source la plus autorisée et la méthode la plus efficace de la formation. 


Les nombreuses initiatives pour les vocations, qui grâce à Dieu ne manquent pas, ne servent à rien si ensuite il n’y a pas de communauté qui sache accueillir, soigner, faire croître. Chaque communauté formative doit pouvoir compter sur l’engagement de tous afin que partout, dans les communautés et les fraternités, on respire cet air de famille et d’accueil authentique. Je renouvelle mon appel sincère à intensifier la prière pour les vocations religieuses et sacerdotales. Le manque de jeunes religieux, que l’on constate dans les juridictions les plus anciennes de l’Ordre, a des répercussions notables sur la vie communautaire et sur notre témoignage de vie. 


Parfois nous faisons l’expérience de la fatigue et du découragement sur le chemin de la vie fraternelle. Le Seigneur nous donne la force de ne pas céder au pessimisme et à l’inconfort. C’est particulièrement en ces moments là que nous devons croire que la communion est un don de Dieu qui est confié à notre attention et à la disponibilité de nous laisser régénérer par le pardon, quand le mal nous affecte. Que l’attitude du Bon Samaritain soit notre boussole pour garder le don de la fraternité, qu’il soit le paradigme de nos projets de vie communautaire. Comme pour l’homme blessé de la parabole évangélique, que l’huile de la consolation et le vin de l’espérance ne manquent jamais dans nos fraternités. 


La fête de la Très Sainte Trinité, que nous célèbrerons bientôt, est aussi le moment du renouvellement de notre consécration. Fidélité, persévérance et fraternité se soutiennent mutuellement. 


Confions à la Sainte Trinité notre humble engagement afin que nos communautés religieuses et nos fraternités laïques soient de petites icones de la communion divine, petites semences d’espérance dans un monde en proie aux luttes, aux désaccords et aux divisions. 

Nous nous confions à la protection de nos Saints et, en cette année dédiée à St Joseph, demandons son intercession pour vivre avec joie notre consécration. 

 

Je vous assure de ma prière et de ma bénédiction !

 

Rome, le 9 mai 2021

VIème dimanche de Pâques 

 

 

Fr. Luigi Buccarello O.SS.T.

Ministre Général

 

 

[1] CONGREGATION POUR LES INSTITUTS DE VIE CONSACREES ET LES SOCIETES DE VIE APOSTOLIQUE, Instruction Congregavit nos Christi in unum amor, n. 8.




 

dimanche 16 mai 2021

10 ème anniversaire de la fraternité


Renouvellement 
des engagements des associés
des vœux des sœurs
des engagements des Trinitaires de Béthanie
Si le grain de blé


Message de sœur Myriam , supérieure générale des religieuses trinitaires de Valence, à l'issue de la célébration :



Nous sommes au terme de cette célébration Eucharistique présidée par notre Evêque Mgr Gosselin et concélébré par nos frères prêtres -. Elle nous a permis de vivre la plus belle louange à Dieu Trinité avec beaucoup de joie et de reconnaissance pour les 10 ans de présence de la fraternité trinitaire à Angoulême.

Nos remercîments vont d’abord vers Monseigneur pour votre soutien fraternel envers cette fraternité. Nous sommes témoins de votre bienveillance paternelle et de votre attachement à la fraternité. 

Un grand MERCI au Père Denis à Béatrice Hachette et à sœur Marie-Paule d’avoir eu cette belle initiative de la fondation de la fraternité soutenue dés son origine par sœur Bénédicte-Marie et le conseil général des sœurs.

Oui aujourd’hui nous sommes dans la joie.

· 10 ans de recherche pour une plus grande communion et une grande solidarité avec la fraternité et le monde où nous sommes envoyées !

· 10 ans de proximité avec la société, attentives à la vie des gens, leurs souffrances, leurs difficultés, leurs doutes, leurs espérances et leurs projets 

· 10 ans dans la joie de faire partie de cette fraternité chaque jour et de demeurer fidèles à notre esprit trinitaire et notre mission libératrice

La fraternité vit le charisme trinitaire. Le charisme de libération est au cœur de sa mission au service des personnes fragiles. Sa mission est de les soulager dans leurs difficultés, leur faire découvrir leur dignité d’enfants de Dieu et les libérer pour qu’elles prennent leur vraie place dans la société. Dans cette église Saint Martial, le sceau de l’ordre est mis en valeur. Quand nous rentrons dans cette église, nous découvrons la présence de Saint Jean de Matha, à l’origine de notre esprit trinitaire. 

La fraternité vit l’animation quotidienne de la prière liturgique dans cette église Saint Martial : Eucharistie, offices, adoration

La fraternité qui dés sa création a voulu associer différents états de vie (Laîcs, consacrés, ministres ordonnés) veut davantage marcher avec la famille trinitaire. C’est l’espérance de mettre en valeur notre vocation de baptisés au nom du Père, du Fils et de l’esprit Saint, jusqu’à s’associer davantage avec les diacres et prêtres diocésains qui veulent vivre le charisme trinitaire dans le respect de leur vocation propre. Ce désir invite la fraternité à la créativité 

MERCI de me donner l’occasion de témoigner que nos sœurs sont heureuses. Dix ans de bonheur. Bien sûr, il y a des difficultés, mais cela fait partie de la vie. 

Je pense ce soir en particulier à notre frère diacre Dominique Leprêtre qui se prépare paisiblement, entouré de sa famille, à entrer dans La Lumière.

En tant que responsable de la congrégation je vous adresse tous mes remerciements pour votre présence et votre solidarité pour faire avancer le royaume de Dieu.

Je vous assure de ma fidèle prière. Que l’espérance anime toujours plus la fraternité durant ces dix ans à venir pour son bonheur et celui de leurs frères et sœurs en humanité ! Encore MERCI.

JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOUS !