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vendredi 27 décembre 2013

Une belle surprise en cette fin d'année

La visite de notre amie Brigitte
de la Ferté-Millon dans l'Aisne

Ici avec le Père Marie-Benoît

jeudi 26 décembre 2013

Solennité de la Nativité du Seigneur


Gloire et paix : 

ce sont les deux axes majeurs du message de Noël que le Pape François a lu depuis le balcon de la Loggia centrale de la basilique Saint-Pierre en ce jour de Noël devant une foule immense rassemblée place Saint-Pierre.



Le message du Pape fut donc d’abord et avant un message de paix, ou d’espoir de paix pour des peuples et des régions en guerre ou en crise. Tous les grands dossiers d’actualité ont ainsi été abordés. Expliquant avant tout que « la paix est un engagement de tous les jours, qu’on fait avancer à partir du don de Dieu, de sa grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ ».


Les premières pensées du Pape François vont aux « enfants qui sont les victimes les plus fragiles des guerres, aux personnes âgées, aux femmes maltraitées, aux malades ».



La Syrie, un conflit sans fin, 
qui a trop duré



Au niveau international, le premier pays cité est la Syrie, préoccupation majeure pour le Pape depuis son élection en mars dernier. « Le conflit en Syrie a trop brisé de vies ces derniers temps, fomentant haine et vengeance. Continuons à prier le Seigneur, pour qu’il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l’accès aux aides humanitaires. Nous avons vu combien la prière est puissante ! Et je suis heureux qu’aujourd’hui des croyants de diverses confessions religieuses s’unissent aussi à notre supplication pour la paix en Syrie. Ne perdons jamais le courage de la prière ! Le courage de dire : Seigneur, donne ta paix à la Syrie et au monde entier. » Le Pape François a fait référence à la veillée de prière qu’il a organisé en septembre au plus fort des tensions internationales concernant l’usage d’armes chimiques par le régime syrien.



Outre la Syrie, le Pape François a évoqué le Proche-Orient, priant Dieu qu’il bénisse « la Terre que tu as choisie pour venir dans le monde et fais aboutir à une heureuse issue les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens ». 
« Guéris les plaies de l’Irak bien-aimé, encore frappé par de fréquents attentats ».



Afrique, de la Centrafrique au Soudan du Sud, en passant par le Nigeria



Autre conflit : la République centrafricaine, « souvent oubliée des hommes. Mais toi, Seigneur, tu n’oublies personne ! et tu veux porter aussi la paix à cette terre, déchirée par une spirale de violence et de misère, où beaucoup de personnes sont sans maison, sans eau ni nourriture, sans le minimum pour vivre. » Le Pape n’oublie pas non plus le Soudan du Sud qui a précipité dans la violence ces derniers jours et demande au Seigneur d’y favoriser la concorde. Il demande aussi que Dieu regarde le Nigéria, « lacéré par de continuelles attaques qui n’épargnent pas les innocents ni ceux qui sont sans défense. »



Le Pape François a eu également une pensée pour les déplacés et les réfugiés, « spécialement dans la Corne de l’Afrique et dans l’est de la République démocratique du Congo. » Autre préoccupation du Pape : les personnes « en quête d’une vie digne », les migrants. Et de souhaiter qu’ils trouvent « accueil et aide » et de souhaiter que « des tragédies comme celles à laquelle nous avons assisté cette année, avec les nombreux morts à Lampedusa, n’arrivent jamais plus. »



Le Pape a aussi pointé du doigt la traite des êtres humains, qualifiée de « délit contre l’humanité ». « Tourne ton regard vers les nombreux enfants qui sont enlevés, blessés et tués dans les conflits armés, et vers tous ceux qui sont transformés en soldats, volés de leur enfance ».



La protection de l’environnement 



L’environnement a également été abordé dans ce message de Noël. « Seigneur du ciel et de la terre, regarde notre planète, que la convoitise et l’avidité des hommes exploitent souvent sans faire preuve de discernement ». Et de demander au Seigneur d’assister et de protéger « tous ceux qui sont victimes de calamités naturelles, surtout le cher peuple philippin, gravement frappé par le récent typhon ».



Malgré toutes ces tragédies, le Pape a appelé tous les fidèles et les pèlerins présents place Saint-Pierre à laisser « notre cœur s’émouvoir, laissons-le se réchauffer à la tendresse de Dieu ». « Demandons-lui qu’il nous aide à construire la paix chaque jour, dans notre vie, dans nos familles, dans nos villes et dans nos nations, dans le monde entier ».


mercredi 25 décembre 2013

samedi 21 décembre 2013

fermeture de "l'ancre et la page" : librairie religieuse de la rue Fanfrelin

En action de grâce pour l'oeuvre accomplie dans ce lieu d'accueil ,"cette vitrine d'Eglise", au coeur d'Angoulême et à deux pas de Saint-Martial !







jeudi 19 décembre 2013

Fête du 8ème centenaire de la mort de saint Jean de Matha, présidée par monseigneur Dagens, en présence de soeur Bénédicte-Marie et d'un grand nombres de nos amis prêtres, diacres et laïcs d'Angoulême et d'ailleurs !




"DE L’AMOUR TRINITAIRE DE DIEU
À LA LIBÉRATION DES CAPTIFS"

Homélie de monseigneur Dagens :


« Fortifiez les mains défaillantes, crie le prophète Isaïe, affermissez les genoux qui fléchissent, dites aux gens qui s’affolent : Prenez courage, ne craignez pas : voici votre Dieu… Il vient lui-même et va vous sauver. »
Ces promesses du prophète Isaïe se réalisent dans l’histoire, d’une manière unique, à travers la personne et l’action de cet homme nommé Jésus, Celui qui « vient chercher et sauver ce qui était perdu » et qui le fait savoir à son cousin Jean le Baptiste, le Précurseur : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les morts ressuscitent, et la Bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. »
Tel est l’événement unique de la venue du Dieu vivant parmi nous. Et il ne s’agit pas seulement d’un épisode de l’histoire. Il s’agit de l’ouverture définitive de Dieu lui-même à notre humanité, de Dieu le Père qui envoie son Fils pour tout prendre sur lui de notre existence et le Fils enverra, du sein du Père, l’Esprit qui fait en nous toutes choses nouvelles, comme par un acte de renaissance. Et cette renaissance passe par nos corps et par nos cœurs qui attendent souvent d’être libérés de ce qui les entrave.
Entre l’Amour trinitaire du Dieu vivant et la libération des captifs existe une relation intime et c’est le charisme personnel reçu par saint Jean de Matha, à la fin du XIIe siècle. Il a été marqué par cette relation intime, jusqu’à être appelé à lui donner force à travers de petites Fraternités appelées, d’un même mouvement, à adorer l’Amour trinitaire de Dieu et à agir pour libérer des captifs.
De Cerfroid, dans l’Aisne, le premier lieu de fondation, à Angoulême, en Charente, où a été constituée cette nouvelle Fraternité trinitaire, c’est la même histoire qui continue. C’est la même révélation et la même action de Dieu qui se réalise en passant par des hommes et des femmes heureux de devenir des signes sensibles de cette libération qui vient du cœur de Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, pour les captifs que nous sommes tous, surtout quand nous désirons vivre libres, désentravés, désenchaînés, brisant les liens de nos addictions diverses, de tout ce qui nous empêche de déployer les dons de Dieu que nous avons reçus.
Merci à vous, de tout cœur, Père Denis Trinez, d’être ici, à Saint-Martial d’Angoulême, avec vos quatre sœurs Trinitaires et avec vos frères et sœurs laïcs, des témoins vivants et convaincus de cette histoire qui continue.
La présence priante et aimante que j’ai souhaitée, vous la pratiquez, je l’atteste. Et depuis trois ans, je vois que cette présence est reconnue et que beaucoup en bénéficient, et que votre fraternité est devenue comme un lieu de ressourcement où beaucoup viennent puiser. Beaucoup, et en particulier nous-mêmes, nous tous, lorsque, d’une façon ou d’une autre, nous sommes tentés de douter de nous-mêmes, d’être vaincus par le Mal et le Malin, de céder à nos pulsions destructrices, de nous laisser séduire par ce qui risque de nous détruire.
Ici, avec vous, et grâce à vous, nous pouvons être ressaisis par l’Amour du Christ, par la force rédemptrice de sa Pâque : et nous sommes encouragés à nous relever, à marcher, à espérer en Dieu et à ne plus désespérer de nous-mêmes, en retrouvant des raisons de vivre notre relation au Christ, par la prière et par la charité, en prenant ou en reprenant notre place dans la mission ordinaire de l’Église.
Père Trinez, je souhaite simplement que votre mission déjà si féconde continue ici, qu’elle continue à se diffuser et à porter des fruits, sans craindre les obstacles, ou les freins, ou les critiques.

Je m’engage avec vous pour les années qui viennent et mon engagement a aussi la forme d’une très vive reconnaissance : oui, je reconnais qu’à travers vous, l’Amour trinitaire du Dieu vivant agit parmi nous, qu’il ne s’impose pas, qu’il respecte et aussi qu’il appelle : « Venez ! Voyez ! Comprenez ! Recevez ! Laissez-vous accueillir par le Père des miséricordes, par le Christ Rédempteur et Sauveur, par l’Esprit Conseiller et consolateur, et soyez heureux, soyons heureux d’attester qu’en vivant cet Aujourd’hui de Dieu, nous participons à la grande histoire du Salut, dont nous devenons les signes. » De saint Jean de Matha à ce début du XXIe siècle, c’est le même mystère qui s’accomplit : le mystère de Dieu avec nous pour la vie du monde !


soeur Bénédicte-Marie
supérieure générale
des religieuses trinitaires de Valence

ce beau moment en quelques images :


























La belle célébration a été suivie 
d'un joyeux moment de convivialité !