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Notre fraternité est composée de 25 personnes : 18 laïcs et 4 prêtres, Trinitaires de Béthanie ou membres associés et 3 Religieuses Trinitaires de Valence. Fondée en 2010, les membres de la fraternité ont vocation à assurer une présence priante et aimante là où ils vivent. La fraternité est aujourd'hui présente dans le diocèse d'Angoulême et en Champagne/Ardennes.

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dimanche 12 juin 2016

Un article du "Courrier Français" par Laetitia Thomas sur l'engagement des 4 nouveaux Trinitaires de Béthanie : Odile, Sylvie, Dominique et Joseph

Odile Melin

Sylvie Mallet

Père Dominique Buisson

Père Joseph Dingboé
Le 22 mai, les Trinitaires de Béthanie, association privée de laïcs qui forment avec les Religieuses Trinitaires de Valence et les laïcs associés, la fraternité trinitaire d’Angoulême, ont renouvelé leur engagement et accueilli 4 nouveaux membres.


Ils partagent une vie de prière et de fraternité. Selon le charisme de saint Jean de Matha, fondateur de l’ordre trinitaire, ils ont choisi de glorifier la sainte Trinité par la libération des captifs tout en assurant leur responsabilité diocésaine, familiale ou professionnelle. Tout un projet de vie qui unit les Trinitaires de Béthanie. Avec les Religieuses Trinitaires de Valence et les laïcs associés, ils forment la Fraternité trinitaire d’Angoulême qui accueille toutes les personnes qui le souhaitent, à l’église Saint-Martial et à Béthanie, la maison située 9 rue Fanfrelin, à Angoulême.

Tous les ans, lors de la fête de la Sainte Trinité, ils renouvellent leur engagement devant l’évêque d’Angoulême. Le 22 mai dernier, autour du père Denis Trinez et de Béatrice, Françoise, Gilles, Dominique et Joanna, les Trinitaires de Béthanie ont accueilli quatre nouveaux membres: Odile Melin, Sylvie Mallet, le père Dominique Buisson et le père Joseph Dingboé. Ils ont reçu la croix rouge et bleue, de la famille trinitaire, marquant leur union à cette communauté fraternelle.

Les Trinitaires de Béthanie se rassemblent régulièrement. Quotidiennement, avec les trois Religieuses Trinitaires de Valence, ils partagent le temps de lexio divina, la messe, l’adoration, les vêpres. Ils se retrouvent en fraternité deux fois par semaine autour d’un repas et lors des grandes fêtes religieuses. Si ces temps communautaires sont essentiels - «c’est un vrai ressourcement», reconnaît Sylvie Mallet – chacun les vit selon les disponibilités de son emploi du temps.

Car les Trinitaires de Béthanie font rayonner leur charisme de bienveillance, d’écoute et d’accueil au sein de la société, pour les laïcs dans leur activité professionnelle ou au coeur de l'Eglise, pour les prêtres dans le ministère qui leur est confié.

Sylvie Mallet est professeur d’orgue à Paris. Elle revient régulièrement sur Angoulême voir sa maman. C’est comme cela qu’elle a découvert la Fraternité trinitaire. «J’ai trouvé à Saint-Martial, des gens souriants et avenants. Un accueil tellement fraternel que je suis revenue de plus en plus souvent».

Après avoir été laïc associée, elle a choisi de s’engager plus avant en devenant membre des Trinitaires de Béthanie. «Rentrer dans la Fraternité, c’est faire partie intégrante d’une famille. Même quand je ne suis pas sur Angoulême, ils sont dans mes prières, je pense à eux», témoigne la jeune femme. «À Paris, je vais prier dans des communautés. C’est un besoin qui vient de la Fraternité. Prier seul, c’est bien mais prier en communauté, ça porte énormément et on a envie d’aller plus loin, d’avoir un temps d’adoration».

Cette richesse du partage en communauté, le père Dominique Buisson l’a recherché lorsqu’il était en mission à Aigre. Lors d’une rencontre du Renouveau charismatique à l’église Saint-Martial, alors qu’il assurait les confessions, il a été saisi par l’icône de saint Jean de Matha. «J’ai trouvé un lieu de vie fraternelle avec des frères et sœurs très différents et une grande simplicité de liens», souligne le prêtre aujourd’hui en mission à Barbezieux. «La dimension de contemplation, de prière, d’accueil et de bienveillance,est importante et permet d’élargir mon regard. C’est riche au niveau humain et spirituel. Je le savais mais je le découvre de plus en plus», témoigne le père Dominique Buisson, présent sur Angoulême tous les vendredis.

Le père Joseph Dingboé est également présent les vendredis à la Fraternité. En mission depuis cette année à Montmoreau, c’est son amitié avec le père Denis Trinez qui l’a mené du Bénin en Charente. Prêtre missionnaire fidei donum dans l’Aisne durant 10 ans, il a rencontré le père Denis lorsqu’il était supérieur de l’ordre trinitaire à Cerfroid. «Après ma mission, je souhaitais rejoindre la famille trinitaire et le père Denis m’a convié à Angoulême. Le pape François nous dit d’être davantage à l’écoute de l’Esprit et d’inventer des nouvelles méthodes d’évangélisation. Je pense que le père Denis a créé quelque chose de nouveau», confie le père Joseph qui voit dans le nombre de participants à la messe quotidienne, un signe de cette présence aimante et priante.


Photo prise après la messe de la Trinité de cette année 

Au nombre de dix, les trinitaires de Béthanie irradie maintenant depuis le centre-ville d’Angoulême jusqu’à Barbezieux, Montmoreau et même jusqu'à Paris et à Epernay. Ce rayonnement d’amour inconditionnel à la Sainte Trinité n’est pas en passe de s’arrêter en communion avec les Religieuses Trinitaires de Valence et les laïcs associés.

Laetitia Thomas
"Le Courrier Français"
11 juin 2016