samedi 30 juillet 2016
Mgr Georges Pontier a invité l’ensemble des catholiques de France à vivre ce vendredi 29 juillet, une journée de jeûne et de prière pour demander la paix et la fraternité
De Cracovie, où j’ai appris le drame impensable et horrible de Seine-Maritime, je veux transmettre à la famille du Père Hamel, à la paroisse de Saint-Etienne-du-Rouvray et à l’Archevêque de Rouen, l’assurance de ma grande proximité ainsi que ma prière et ma solidarité. Ce drame, survenu dans une église, bouscule et trouble l’ensemble des Français.
Je remercie tous ceux qui, dans leur diversité, ont exprimé leur amitié à la famille catholique.
Des sentiments divers nous habitent en ces instants. Nous savons bien pourtant que seule, la fraternité, chère à notre pays, est la voie qui conduit à une paix durable. Bâtissons-la ensemble.
J’invite tous les Catholiques de France à une journée de jeûne et de prière pour notre pays et pour la paix dans le monde ce vendredi 29 Juillet.
Ici, à Cracovie, avec tous les évêques français présents, j’invite les jeunes de nos diocèses et de nos mouvements, à vivre le Chemin de Croix avec le Pape François à cette intention. Nous suivrons le Christ dans sa victoire sur la haine, la vengeance et la mort.
Il est notre lumière et notre espérance.
Et une tribune de Mgr Jacques Gaillot
pour le Huffington Post du 27 juillet
Meurtre à l'autel
C'est en France que le drame a lieu. Dans une
église paisible où un prêtre âgé célèbre la messe avec quelques fidèles.
Et brusquement les symboles sont fracassés :
l'église qui est un lieu sacré de prière devient un lieu où l'on tue. Le prêtre
qui officie à l'autel, revêtu de son aube, est égorgé à l'arme blanche.
L'Eglise catholique est frappée au cœur. On n'est
plus en Irak ou en Syrie, mais en pays normand. Nous sommes avertis.
Ce prêtre de 86 ans a servi jusqu'au bout comme un
fidèle serviteur. On ne lui a pas pris sa vie car il y a longtemps qu'il
l'avait donnée. Il a versé son sang pour que les hommes ne versent plus le sang
de leurs frères.
Ce bon pasteur qui aimait les gens a donné sa vie
pour celui qui l'a égorgé et pour nous tous, afin que nous restions des frères,
proches les uns des autres.
Sa mort est semence de vie. Elle est source
d'espoir et de solidarité.
Nous pouvons dépasser nos peurs, abattre les murs
de la haine, aller à la rencontre des autres.
Plus que jamais, il s'agit de construire un monde
dans lequel chacun existe pour l'autre.
L'avenir est ouvert.
Jacques Gaillot
Evêque de Partenia
Paris 26 juillet 2016
vendredi 29 juillet 2016
jeudi 28 juillet 2016
mercredi 6 juillet 2016
Un sympathique moment avec nos frères prêtres tout récemment arrivés du Cameroun et du Burkina Faso
Le Père Claude du Cameroun, un habitué de notre paroisse des Saints-Apôtres |
Le Père Abel, vicaire de la cathédrale de Koudougou |
Le Père Olivier, professeur au petit séminaire de Koudougou |
mardi 5 juillet 2016
Réunion de travail des "Déambulations Mystiques" autour de l'élaboration d'un séminaire à partir d'avril 2017 sur Marie de la Trinité (religieuse dominicaine des campagnes)
Marie de la Trinité 1903-1981 |
Paule de Mulatier est née à Lyon le 3 juillet 1903.
Septième enfant d’une famille d’industriels, elle connaît une enfance difficile : tempérament colérique, maladies fréquentes, scolarité chaotique sont autant d’épreuves qu’il lui faut surmonter. Elle découvre très tôt sa vocation religieuse.
Attirée par la vie contemplative du Carmel, elle entre cependant en 1930 chez les Dominicaines missionnaires des campagnes et elle y devient rapidement 1re assistante générale (septembre 1932) et maîtresse des novices (1933)
Entre 1942 et 1946, elle écrit des carnets spirituels où elle relate les lumières, expériences et paroles reçues à l’oraison. De ces 35 carnets (3250 pages), il manque le n° 20 confié à Jacques Lacan et jamais rendu.
En 1945 elle sombre dans une dépression qui durera près de dix ans. Échappant de peu à la lobotomie, elle entreprend une cure analytique avec Lacan de 1950 à 1953. Pour hâter sa guérison, elle décide de recourir à des traitements chimiques violents lors d’une cure à Bonneval en 1954.
Pendant ses années de maladie et de soin, Marie de la Trinité vit à Paris. Elle suit des cours de catéchèse, étudie le grec et l’hébreu, a des contacts avec des représentants d’autres spiritualités. Malgré sa maladie, elle participe activement à la préparation du Chapitre général de 1952 et à la révision des Constitutions au cours des années 1953-54.
En 1956, elle entreprend une formation de psychothérapeute, avec l’appui de MgrFeltin. Lacan la conseille pour ses travaux d’étudiante. A l’hôpital Vaugirard où elle est stagiaire, les médecins lui confient certains cas.
En décembre 1959, elle choisit de revenir à Flavigny auprès de la mère fondatrice. Elle reste près d’elle jusqu’à sa mort en 1969 l’aidant à mettre en ordre ses archives et manuscrits.
Lorsque la congrégation quitte Flavigny, en 1970, elle choisit d’y rester seule, dans une dépendance de l’ancien couvent, la « cambuse ». Elle reprend alors ses carnets pour les dactylographier. Sa vie est désormais celle d’une simple dominicaine missionnaire des campagnes auprès des habitants qui aujourd’hui encore se souviennent d’elle.
Déjà sauvée du cancer en 1971, elle est opérée une nouvelle fois et meurt le 21 novembre 1980.
le Père Eric de Clermont-Tonnerre avec Paola |
Christiane Schmitt |
Jean-louis Sous et Michel Lapeyre |
Quelques photos du séjour de notre évêque et du Père Michel Manguy au Burkina Faso
Ordinations le samedi 2 juillet 2016 |
12 Baptêmes, le dimanche 3 juillet |
Accueil magnifique dans une nouvelle paroisse |
lundi 4 juillet 2016
samedi 2 juillet 2016
1er juillet, nous fêtons Saint Cybard patron d'Angoulême
adonné entièrement à la prière,
et enseignant à ses disciples
qui s'en inquiétaient:
qui s'en inquiétaient:
“La foi ne craint pas la faim”.
Il distribuait aux pauvres
tous les dons qu'on lui destinait.
tous les dons qu'on lui destinait.
Natif du Périgord au VIe siècle,
Cybard entra tout jeune dans un monastère.
Ordonné prêtre,
il vécut près d'Angoulême
une vie d'ascèse et de prière.
une vie d'ascèse et de prière.
Il porta aussi avec ardeur
le souci des chrétiens captifs.
le souci des chrétiens captifs.
Il retourna au Père, le 1er juillet 581.
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