dimanche 25 février 2018

Au moment du départ de Claire Trinez, la maman du frère Denis, le témoignage de Mireille qui durant des années lui a porté ses repas et qui était pour elle une véritable amie

Mireille
Aujourd'hui nos chemins se séparent. Vous avez fait partie de ma vie pendant quelques années et vous m'avez apporté beaucoup de douceur et de sérénité en échange de ma tâche de vous porter votre repas.
Vous avez nourri mon âme et mon coeur.
Nos mains réunies dans une certaine prière me manqueront jusqu'au bout de mon propre chemin.
Pas besoin de parole nous parlions le même langage.
La dernière fois que nous nous sommes vus chez votre fils, vous m'avez dit que vous m'emportiez dans vos prières et sur votre nouveau chemin de lumière.
Je vous garde à tout jamais dans mon coeur comme une petite lanterne allumée.

Je vous remercie pour tout ce que vous m'avez donné et apporté.
Reposez en paix dans la Lumière.
Je ne vous oublierai jamais.

Mireille


Claire

Et le témoignage de Dominique de la fraternité


Claire, 

Sept ans déjà , (chiffre parfait) de présence à Angoulème , où tu avais désiré rejoindre ton fils , Denis. La paroisse, la Fraternité trinitaire naissante ont eu la joie de t’y accueillir 
Tu nous as accompagnés dans la prière, fidèlement, selon ce que ta santé te le permettait ; tu fus fidèle aux temps forts de la paroisse, de la Fraternité, aux temps festifs, aussi, bien-sûr… Mais tout cela, avec discrétion, avec grande discrétion. 
Ton grand don, outre ta joie, ta douceur, ta paix, ton courage, ce fut ta présence dans la relation ; une présence attentive aux uns et aux autres, aux petits comme aux grands – la photo de notre feuille de messe l’illustre bien ; présence à l’autre, « remarquable », comme aiment en témoigner ceux qui t’ont côtoyée de très près…


Tu as voulu, jusqu’au bout, nous partager ta joie profonde, par ton sourire, au cœur même des épreuves, des douleurs… Merci ! 

Certes tu as eu, comme tout le monde, quelques difficultés, à la fin de tes jours, à accepter le déambulateur – mais ce fut bref. Maintenant, tu peux le lâcher : Jésus te tend la main….et t’offre sa présence. 
Alors, continue à rayonner par ta prière pour nous, avec nous… Merci Claire

Intention de prière du pape pour le mois de février

mercredi 21 février 2018

lundi 19 février 2018

Quelques photos prises à Angoulême en 2017 par notre amie Claire Trinez... simplement s'arrêter un instant, ouvrir les yeux et contempler... savourer chaque instant























contempler le ciel et les nuages dans...



citation d'André Louf
"le chemin du coeur"


Le 16 février : nouvelle rencontre du groupe associé aux Trinitaires de Béthanie en Champagne-Ardennes


"Nous étions 8 participants. Daniel le mari d’Olga l’a accompagné et Pierre et Christiane avait invité un de leurs amis Arnaud.

Safia n’a pu se joindre à nous, au dernier moment, ayant des problème familiaux.

Après l’eucharistie et un repas partagé riche d’échanges, nous avons pris le temps de prier et partager autour de la parole du 2èmedimanche de Carême : la Transfiguration.

Le temps de partage fut très riche et nous a permis d’approfondir un peu plus la Parole de Dieu.







Nous avons prévu la prochaine rencontre le 23 mars prochain

Personnellement je suis émerveillée de voir comment le Seigneur conduit les choses…"

Odile

mercredi 14 février 2018

Homélie du Père Marc Dumoulin pour le Mercredi des Cendres à l'église Saint-Pierre de Charenton

Matthieu 6, 1-6.16-18
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »



Chers Frères et Sœurs, chers Amis,

Ce bel Evangile que l’Eglise nous fait entendre chaque année au moment d’entrer en Carême est exigeant. Il nous propose une feuille de route : donner en aumône, prier et jeûner. Trois attitudes qui souvent nous coûtent, reconnaissons-le. En effet, donner, c’est accepter de se dépouiller de ce que nous possédons et parfois de ce que nous sommes quand, par exemple, il s’agit de donner du temps et quelquefois même de le perdre. Prier, c’est se livrer en vue de Dieu, un Dieu auquel nous croyons, sans le voir et en ignorant ce que sera le fruit de notre prière. Jeûner enfin, c’est accepter de se priver de tout ou partie de notre nourriture et d’éprouver ainsi la faim, une sensation souvent peu agréable.

Aussi, pour celui qui donne en aumône, qui prie et qui jeûne, et qui en faisant ainsi, se décentre lui-même de ce vers quoi son désir le porte naturellement, la tentation est grande de vouloir paraître vertueux. En donnant et en le faisant savoir, c’est comme si nous récupérions un peu de ce que nous avions déjà donné. En priant et en le faisant savoir, c’est comme si nous nous considérions déjà un tant soit peu exaucé dans le regard de celui qui nous observe. En jeûnant et en le faisant savoir, c’est comme si nous nous rassasions nous-mêmes au moyen de notre propre faim. Et voilà ce que Jésus réprouve sans doute quand il parle d’un comportement hypocrite.

Est hypocrite celui qui se voulant généreux, est aussi à la recherche d’une reconnaissance et d’une récompense dans le regard des autres et dans son propre regard. Il n’est pas illégitime de rechercher une telle reconnaissance ; c’est même très humain. Cependant, si l’on désire se conformer au dessein que le Seigneur envisage pour ceux qu’il aime, pour nous, il est nécessaire d’abandonner de telles aspirations : ne nous donnons pas en spectacle, ne restons pas debout dans les églises, sur les places ou dans les carrefours, n’adoptons pas une triste mine ni un regard grave ; cela appellerait davantage l’attention d’autrui sur nous-mêmes.

En ce temps de Carême, le seul regard vers lequel le Seigneur nous invite instamment à nous tourner est celui de son Père et notre Père ; un Père qui voit et dont le regard se reçoit dans le secret de notre cœur, un cœur qu’il transforme alors, en ouvrant à chacun un avenir : ton Père qui voit au plus secret te le rendra.

A une époque où quiconque se trouve quasiment enjoint de défiler sur Facebook, Tweeter et autres réseaux planétaires, des réseaux qui flattent les chimères de notre narcissisme, le Seigneur nous redit que sa grâce requiert le secret. Se priver pour les autres, prier et jeûner, tout cela devient invisible pour Dieu quand on le rend visible pour les hommes, nous dit aujourd’hui l’Evangile. Dieu voit seulement ce que nous faisons dans le secret du cœur à cœur qu’il nous invite pressement à habiter avec Lui.

Cette grâce nous rendra joyeux, mais dans le secret de notre cœur ; une grâce cachée aux yeux des autres et parfois peut-être, à nos propres yeux. Dans cet abandon du cœur, confiant et secret, il ne nous est pas possible de prévoir ce que nous recevrons, ni quelle part de douceur et d’amour nous recueillerons. Mais nous la recueillerons assurément. Jésus a ressenti lui-même sa part d’épreuve, allant jusqu’à déclarer que son âme était triste à en mourir. Une âme devenue une ardente attente du matin de Pâques, qui transformera nos tristesses en une irrémissible joie.




samedi 10 février 2018

Samedi 10 février : messe de funérailles de Claire Trinez


A l'église Saint-Martial,
avec un temps convivial à Béthanie