dimanche 27 décembre 2015
samedi 26 décembre 2015
Dans la discrète lumière de la Nativité
Cette composition de Georges de La Tour est profonde et dépouillée.
Essayez de deviner où se trouve la source de lumière ?
La position des personnages pourrait nous faire croire que c’est derrière la main de celui qui se trouve à coté de la Vierge Marie…En fait, les différents jeux d’ombres nous portent à croire que c’est la tête de l’enfant Jésus qui est le centre.
Sa tête est presque au centre du tableau, et c’est lui la source de la lumière, mais… Une lumière discrète si l’on compare au reflet sur les vêtements du personnage à coté de Marie…
Jésus-Christ est ici la lumière qui guide le regard de Marie et de l’autre personnage.
Et qui peut être ce personnage qui regarde Jésus-Christ ? Qui reflète sa lumière faisant que c’est lui qui possède la source de la lumière ? Peut-être est-ce le mystère de chaque homme qui à la fois cherche Dieu, qui cherche à le voir… Mais qui en même temps est appelé à le « refléter » parce que la lumière de Dieu brille en son coeur…
Mais surtout…
A chacun d’y voir et d’y trouver quelque chose…
Source : BLOG : ...un essai d'écriture...entre inspiration et spiritualité
Source : BLOG : ...un essai d'écriture...entre inspiration et spiritualité
vendredi 25 décembre 2015
jeudi 24 décembre 2015
Départ du Père Paul Christiaen
Né en 1917 dans l’Oise, après avoir été prisonnier de guerre pendant 5 ans, le Père Paul est ordonné le 22 mars 1947 à Laval. Vicaire , puis aumônier des soeurs d’Evron, il part 3 ans en Côte d’Ivoire.
Il arrive à l'église St Gilles-St Leu rue Saint-Denis à Paris en 1978, à la demande du père Chevaleyre pour une durée de 3 ans , renouvelable....Il y restera 37 ans !
Le Père Paul était d'une délicatesse exquise, proche de chacun, des plus grands aux plus petits, il n'oubliait jamais de souhaiter une fête ou un anniversaire.
D'une grande discrétion, sa douce charité a marqué de son empreinte tous ceux laïcs, religieux et prêtres qui ont pu bénéficier de son ministère et goûter son amitié.
Il nous a quitté paisiblement ce matin du 24 décembre 2015.
Les funérailles du Père Paul auront lieu à l'église Saint-Leu,
le mercredi 30 décembre à 10h30.
Les funérailles du Père Paul auront lieu à l'église Saint-Leu,
le mercredi 30 décembre à 10h30.
Avec monseigneur d'Ornellas à l'installation du frère Denis comme curé de Saint-Leu en septembre 99 |
Au départ du pèlerinage à Rome de la paroisse Saint-Leu en avril 2000 |
A la bénédiction du nouvel autel de Saint-Leu en novembre 2000 |
A la fête des Rameaux à Saint-Leu en 2001 |
dimanche 20 décembre 2015
Pour se mettre en route vers les "Déambulations Mystiques" du 9 au 13 mars, un temps de méditation et orgue à la Cathédrale Saint-Pierre
Sylvie
Mallet à l'orgue
a interprété magnifiquement
des oeuvres de Bach,
Buxtehude et
César Franck.
|
Alors que Dominique Leprêtre nous présentait 4 mystiques |
Etty Hillesum
Au seuil de ce parcours, arrêtons-nous au témoignage d’une jeune femme juive du XXè siècle, Etty Hillesum ( 1914- 1943). Sous la forme d’un journal intime, elle raconte la découverte de sa vie intérieure, et l’effet de cette spiritualité, nouvelle pour elle, ds un temps historique dramatique marqué par la souffrance de tout un peuple. Le journal est en effet écrit de 1941 à 1943 aux Pays-Bas. En
Au seuil de ce parcours, arrêtons-nous au témoignage d’une jeune femme juive du XXè siècle, Etty Hillesum ( 1914- 1943). Sous la forme d’un journal intime, elle raconte la découverte de sa vie intérieure, et l’effet de cette spiritualité, nouvelle pour elle, ds un temps historique dramatique marqué par la souffrance de tout un peuple. Le journal est en effet écrit de 1941 à 1943 aux Pays-Bas. En
Nous
suivons Etty, pas à pas, jour après jour, dans le développement de sa quête
balbutiante de spiritualité et d’intériorité. Bien que juive, Etty
Hillesum n’était pas pratiquante ; elle devra donc puiser çà et là afin de
trouver les mots qui rendent compte au plus juste de son expérience .
Enfin,
et ce n’est pas la moindre saveur de ce journal, on peut y voir la réalité
spirituelle se mêler à tt un quotidien fait de passions amoureuses assez
compliquées, d’amitiés, d’engagements politiques, ou en cor de problèmes
matériels triviaux…
La
spiritualité n’est pas coupée des autres dimensions de la personne.
Quelques
extraits où Etty nous livre sa découverte d’un Dieu toujours plus intime à
l’être humain…
« Il
y a en moi un puits très profond. Et dans ce puits, il y a Dieu. Parfois je
parviens à l’atteindre. Mais plus souvent, des pierres et gravats
obstruent ce puits, et Dieu est enseveli. Alors il faut le remettre au jour. Il
y a des gens, je suppose, qui prient les yeux levés vers le ciel. Ceux-là
cherchent Dieu en dehors d’eux. Il en est d’autres qui penchent la tête et la
cachent dans leurs mains, je pense que ceux-ci cherchent Dieu en
eux-mêmes » « Etre à l’écoute de soi-même ; se laisser guider
par une urgence intérieure… »
Mais
Etty , qui se dit à présent croyante, sait que son départ pour les
camps est imminent ; alors Dieu se découvre à elle dans sa dimensions de
faiblesse…Dieu n’est plus envisagé comme le Tout Puissant, qui pourrait
transformer la situation extérieure et rétablir la justice et le droit bafoués,
il est le Dieu souffrant avec les hommes, partageant leurs misères et leurs
épreuves.
Etty
fait alors cette prière :
« Je
vais t’aider, mon Dieu, à ne pas t’éteindre en moi, mais je ne puis rien
garantir d’avance. Une chose m’apparait de plus en plus claire : ce
n’est pas toi qui peux nous aider, mais nous qui pouvons t’aider – et ce
faisant, nous nous aidons ns –mêmes. C’est tout ce qu’il nous est
possible de sauver en cette époque et c’est aussi la seule chose qui
compte : un peu de toi en nous, mon Dieu. Peut-être pourrons-nous aussi
contribuer à te mettre au jour dans les cœurs martyrisés des autres ».
GREGOIRE
DE NAZIANZE
Grégoire
de Nazianze : IVème s ; évêque et docteur de l’Eglise ;
grd ami de St Basile ; nommé évêque, malgré lui, de Sasima, puis de
Constantinople , en pleine crise arienne…Fatigué de lutter, il se retire dans
sa Cappadoce natale où il meurt vers 390.
Avec
Grégoire entrons dans l’obscurité de la foi…
« L’obscurité
même de la foi est une preuve de sa perfection, disait Thomas
Merton. Ellle est obscure pour nos esprits parce ce qu’elle dépasse
infiniment leur faiblesse. Plus la foi est parfaite, plus elle devient obscure.
Plus nous approchons de Dieu, moins notre foi se dilue dans la demi-lumière des
images et des concepts créés. Notre certitude croît avec cette
obscurité… »
En ce
début de parcours, entrons dans cette obscurité…Osons dépasser notre
théologie trop rationnelle , pour une théologie respectueuse du mystère divin,
qui se vit essentiellement dans la louange et l’adoration. Entrons dans
la voie mystique en marchant à la suite des 1ers Pères de l’Eglise, pour qui
théologie et prière étaient intimement liées : l’adoration, où nous nous
plaçons devant Dieu en état de réceptivité permet seule de ne pas enfermer Dieu
dans des concepts ou dans les filets du langage.
Entrons
dans cette théologie « priante »avec l’hymne bien connu de Grégoire
de Nazianze, utilisé dans nos liturgies :
« O
toi, l’au-delà de tout,
Comment
t’appeler d’un autre nom ?/ Quel hymne peut te chanter ?
Aucun
mot ne t’exprime. / Quel esprit peut te saisir ?
Nulle
intelligence ne te conçoit ./ Seul tu es ineffable
tout
ce qui se dit est sorti de toi. / Seul tu es inconnaissable ;
Tout
ce qui se pense est sorti de toi. / Tous les êtres te célèbrent ,
Ceux
qui parlent et ceux qui sont muets./ Tous les êtres te rendent hommage,
Ceux
qui pensent comme ceux qui ne pensent pas.
L’universel
désir, le gémissement de tous tend vers toi. Tout ce qui existe te prie
Et
vers toi, tout être qui sait lire ton univers, fait monter un hymne de silence.
En toi
seul tout demeure./ En toi, d’un même élan, tout déferle.
De
tous les êtres, tu es la fin ./ Tu es unique .
Tu es
chacun et tu n’es aucun./Tu n’es pas un être seul, tu n’es pas
l’ensemble :
Tu as
tous les noms ; comment t’appellerais-je,/ Toi, le seul qu’on ne peut
nommer ?...
Aie
pitié de moi, ô toi, l’au-delà de tout:/ comment t’appeler d’un autre
nom ? »
RUMI
De
l’avènement de Charlemagne (771) à l’avènement de St Louis (1226) l’Islam
s’étend de l’Inde à ll’Andalousie. Cette conquête guerrière s’accompagne,
spécialt en Perse, d’une exceptionnelle floraison spirituelle , mystique.
La
mystique musulmane a su réaliser une fervente synthèse en tre l’héritage de la
philosophie grecque, la rigueur monothéiste du Coran et l’expérience amoureuse
de l’intimité divine, même si ce dernier trait a souvent placé ces
spirituels en marge de l’orthodoxie officielle.
La
mystique chrétienne de Syrie, de Cappadoce et la mystique musulmane se sont
influencées ; ont pris des chemins de convergence….Ici et là, une
recherche passionnée de Dieu dans la prière et par l’ascèse débouche sur une expérience
lyrique et mystique indéniable…
En
mystique musulmane, la tradition soufie tient sans doute une très grande place…
Qu’est-ceque
le soufisme ? …Une école de spiritualité dont les membres, souvent
regroupés en confréries et habillés de laine (souf), se livraient
aux prières, non seulement prévues par le Coran, mais encore à des
séances de prières communes favorisées par la musique et la danse.
Les
écrits des mystiques musulmans sont souvent d’un lyrisme capiteux,
vantant le charme du vin, des parfums et de la femme. Derrière cette imagerie,
voisine du Cantique des Cantiques, s’exprime la joie de la présence divine,
subtile comme un parfum, enivrante comme un nectar, comblante comme une épouse.
Cependant,
se dégage de ces poésies mystiques une certaine tristesse : celle de
l’absence ; Nostalgie, nostalgie de Dieu, souvenir constant de
l’aimé et espoir de le revoir….Cette nostalgie est une note dominante de la
mystique musulmane Nostalgie du croyant, nostalgie du
Créateur….
Ecoutons
le très grand poète musulman RUMI (1207- 1273) (originaire
d’Afghanistan) nous l’exprimer sous l’image de la plainte de la flûte de
roseau…
Plainte de la flûte de roseau
Ecoute mon roseau désespéré
qui
exhale, depuis qu’il fut coupé
A la jonchaie, des accents
Passionnés d’amour et de douleur.
Le
secret de mon chant est si proche,
Mais
personne ne le peut voir, et personne l’entendre.
Oh !
qui me donnera un ami pour connaître le signe
Et
mêler son âme à la mienne !
C’est
la flamme de l’amour qui m’a embrasé !
C’est
le vin de l’amour qui m’a inspiré.
Veux-tu
savoir comment craignent ceux qui aiment ?
Ecoute,
écoute la voix du roseau.
« J’ai
demandé à la flûte : « De quoi te plains-tu ?
Comment
peux-tu gémir sans avoir de langue ? »
La
flûte m’a répondu : « On m’a séparé du roseau :
Je ne
peux plus vivre sans gémir et me lamenter. »
SAINT FRANCOIS D'ASSISE
( 1186 – 1226)
Nous
avions ouvert cette présentation de la mystique par le témoignage d’Etty
Hillesum, en plein cœur des ténèbres de notre siècle, j’aimerais la
terminer par le témoignage de St François d’Assise, le Poverello, qui a
su incarner, de façon très personnelle et intense, la voie mystique chrétienne.
Celui qu’on a pu appeler « l’autre Christ » a vécu sa vie dans le
dépouillement, le détachement de soi-même, en vue de suivre le Crucifié et
d’être solidaire des plus pauvres des hommes
Saint
François n’a que très peu écrit ; il n’a pas voulu
« théoriser », domestiquer l’Esprit sous l’impulsion duquel il
vivait. En cela , il est réellement « mystique »…
Saint
François n’a que très peu vécu ; rejoignons-le lorsqu’il est déjà aux
portes de la mort ; François est très faible, il sait qu’il va
mourir et demande à être reconduit à la Portioncule, là où il avait fondé sa
première petite fraternité.
Arrivé
à la Portioncule, il compose son texte le plus célèbre, le Cantiques des
créatures »
N’oublions pas que celui qui chante ce chant d’admiration face à la création
est terriblement souffrant, quasiment aveugle, sur son lit de
mort ! On a fait de
nos jours, de ce Cantique des Créatures une sorte d’hymne écologique
d’exaltation du sentiment de communion avec la nature…C’est beaucoup
plus ; Dans ce Cantique, François, totalement dépouillé, peut
désormais appréhender le monde sans arrière pensée, tel qu’il apparait dans sa
beauté, sans aucune volonté d’appropriation, de possession ou de
domination…
« Très haut, tout puissant et bon Seigneur
A toi
louange , gloire, honneur et toute bénédiction
A toi
seul ils conviennent ô Toi Très haut
Et nul
homme n’est digne de te nommer.
Loué
sois-tu, Seigneur, avec toutes tes créatures
Spécialement
messire frère Soleil
Par
qui tu nous donnes le jour, la lumière
Il est
beau, rayonnant d’une grande splendeur
Et de
toi, le Très Haut, il nous offre le symbole.
Loué
sois-tu mon Seigneur pour sœur Lune et les Etoiles
Dans
le ciel tu les as formées claires, précieuses et belles.
Loué
sois-tu mon Seigneur pour frère Vent,
Et
pour l’air et pour les nuages
Pour
l’azur calme et tous les temps
Grâce
à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.
Loué
sois-tu mon Seigneur pour sœur Eau
Qui
est très utile et très sage*
Précieuse
et chaste.
Loué
sois-tu mon Seigneur pour frère Feu
Par
qui tu éclaires la nuit,
Il est
beau et joyeux,
Indomptable
et fort.
Loué
sois-tu mon Seigneur pour sœur notre mère la Terre
Qui
nous porte et nous nourrit,
Qui
produit la diversité des fruits
Avec
les fleurs diaprées et les herbes(…)
Loué
sois-tu mon Seigneur pour ceux qui pardonnent Par amour pour toi(…)
Loué
sois –tu mon Seigneur pour notre sœur, la Mort corporelle(…)
Louez
et bénissez mon Seigneur, rendez-lui grâce et servez-le en toute
humilité ».
François
meurt le 3 oct 1226 , à l’âge de 44 ans.
Créée
il y a 2 ans, l'association Les Déambulations Mystiques souhaite faire
découvrir cette recherche de l'essentiel qui se retrouve dans toutes les
religions, et s'exprime le plus souvent par les arts et la littérature.
Thérèse d'Avila, Jean de la Croix, Marthe Robin… Ces figures emblématiques
du catholicisme ont laissé un témoignage fort et puissant, toujours
d'actualité, par leur vie d'ascèse entièrement tournée vers la quête absolue de
Dieu. Ce sont, par définition, des mystiques.
Dans une société déchristianisée, avec toutes les dérives sanglantes
commises dans le monde au nom des religions, le terme de mystique a tendance à
être mal perçu. " Les gens ont une vision confuse, reconnaît Sylvie
Germain. Soit elle attire, soit elle répulse. Pourtant, le mysticisme, en
tant que mouvement, a toujours existé et cohabité avec toutes les religions
", rappelle le célèbre écrivain, présidente de l'association Les
Déambulations Mystiques.
" Le cœur de la vie mystique, c'est la recherche éperdue de Dieu.
C'est quelque chose de très intime, de très profond, explique le père Denis
Trinez de la Fraternité Trinitaire. Ce sont des gens très proches de la vie,
humains et réalistes, parce qu'ils creusent au plus profond de notre humanité
".
Cette quête infinie de Dieu, les mystiques la traduisent en langage poétique
ou artistique, seuls vecteurs de communication qui, loin de les enfermer dans
un corpus rigide, leur donnent la latitude pour exprimer cet ardent désir
d'union avec Dieu, cette attente de Dieu, mais aussi ce sentiment de doute,
d'absence, qui peut les assaillir.
L'association Les Déambulations Mystiques est née de la rencontre entre la
femme de lettres et le prêtre de la Fraternité trinitaire. " Au fil de
nos échanges, nous nous sommes interrogés : comment faire des ponts entre la
foi et la culture ? Comment sortir de nos églises et aller à la rencontre du
monde ", raconte le père Denis Trinez. Progressivement, l'idée s'est
mise en place de créer un espace d'échange et de dialogue et de l'ouvrir à
toutes les religions.
Depuis plus de deux ans, une vingtaine de personnes de toutes confessions se
réunit régulièrement à Angoulême autour du projet de faire découvrir au plus
grand nombre la pensée de grands mystiques et la variété des courants dans le
christianisme, mais aussi dans l'Islam avec le soufisme ou dans le judaïsme
avec le hassidisme. " Le mysticisme ouvre les yeux autrement sur des
questions essentielles, métaphysiques. En ce sens, la mystique rejoint beaucoup
de nos contemporains ", souligne le père Denis Trinez.
Pour éclairer sur le mysticisme et contrecarrer les idées reçues,
l'association Les déambulations Mystiques propose du 9 au 13 mars 2016 des
animations à Angoulême. " Les vrais mystiques ont les pieds sur terre,
ils ont toujours le souci de partager quelque chose de cette joie intuitive en
Dieu. C'est l'occasion de parler de Dieu à la foi en parlant des religions et
en s'en dissociant ", précise Sylvie Germain.
Ces rencontres Mystiques & Liberté, sous le parrainage de Charles
Juliet, Michaël Lonsdale et Jean-Claude Guillebaud, permettront d'aborder les
courants mystiques des trois religions monothéistes. À travers la musique, la
peinture, des icônes, des conférences, et un film, l'association souhaite montrer
que le mysticisme qui s'exprime de façon très personnelle et singulière ne
renie pas un héritage religieux et permet de s'ouvrir au monde.
" La mystique s'inscrit à l'intérieur de la culture, de la religion,
dans laquelle on a grandi ; il y a, de fait, des courants différents dans leur
expression, mais ce qui nous intéresse c'est ce qu'il y a de commun dans cette
démarche ", conclut Sylvie Germain.
Laetitia THOMAS
article paru dans "Le courrier Français"
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