Dans un entretien téléphonique avec la télévision TG2000, le pape François a dénoncé d’une voix émue, samedi 14 novembre, les attentats de Paris.
Lucio Brunelli : Saint-Père, quelles
pensées, quels sentiments vous évoque le carnage à Paris ?
Pape François : Je suis ému et peiné. Et je ne comprends pas, mais… ces choses sont difficiles à comprendre, commises par des êtres humains. Et pour cela je suis ému et peiné, et je prie. Je suis si proche du peuple français tant aimé. Je suis proche des familles, des victimes, et je prie pour eux tous.
Pape François : Je suis ému et peiné. Et je ne comprends pas, mais… ces choses sont difficiles à comprendre, commises par des êtres humains. Et pour cela je suis ému et peiné, et je prie. Je suis si proche du peuple français tant aimé. Je suis proche des familles, des victimes, et je prie pour eux tous.
Lucio Brunelli : Vous avez parlé tant de fois d’une ’guerre
mondiale par morceaux’…
Pape François : Oui. Et ceci est un morceau. Mais… il n’y a pas de
justifications pour ces choses
Lucio Brunelli : Surtout pas religieuse...
Pape François : ... ni religieuse, ni humaine. Ceci n’est pas humain.
et pour cela, je suis proche de tous ceux qui souffrent et de toute la France,
que j’aime tant. Et je te remercie d’avoir appelé.
Traduit par Céline Hoyeau
source : Journal "La Croix" du 14 novembre
source : Journal "La Croix" du 14 novembre