Les Sœurs de Sainte Marthe sont nés en 1650 à Angoulême lors de l’ouverture de l’Hôtel-Dieu de la ville d’Angoulême (premier hôpital, rue de Beaulieu). Au sortir de la dernière grande épidémie de peste, la municipalité demanda à ces femmes autour d’Hélie Guillebauld de s’y occuper des malades. Elles s’organisèrent rapidement en congrégation religieuse.
Au XIX° siècle, elles s’installèrent dans l’ancien carmel d’Angoulême (rue de Turenne), et toutes les communautés tenant les hospices en Charente se rattachèrent à elles (Montbron, Jarnac, Chalais, Châteauneuf, Ruffec, etc…). Elles devinrent les Sœurs hospitalières de Charente jusque dans la seconde moitié du XX° siècle, s’occupant pendant des décennies de l’hôpital de Girac, du centre spécialisé de Breuty, d’une clinique etd’une maison de retraite à Angoulême.
Des écoles ou lycées vinrent même compléter cette mission (lycée Ste Marthe à Angoulême, mais aussi collèges ou écoles à Jarnac, Châteauneuf et ailleurs).
Au total, plus de 900 femmes de Charente s’engagèrent dans la congrégation. Ayant connu plusieurs fusions avec d’autres congrégations (Ste Marthe de Périgueux, Ste Jean Antine), et devant l’âge actuel des Sœurs, la décision a été prise du départ de la dernière communauté d’Angoulême dans l’été 2019 (celle de la rue de Turenne).
Au total, plus de 900 femmes de Charente s’engagèrent dans la congrégation. Ayant connu plusieurs fusions avec d’autres congrégations (Ste Marthe de Périgueux, Ste Jean Antine), et devant l’âge actuel des Sœurs, la décision a été prise du départ de la dernière communauté d’Angoulême dans l’été 2019 (celle de la rue de Turenne).
C’est à leur engagement au service de la population charentaise pendant 370 ans que nous voulons rendre hommage ce 4 juin.