Présente dans le centre-ville d’Angoulême depuis 2010, la
fraternité trinitaire a donné naissance aux Trinitaires de Béthanie, une
association de laïcs composée du père Denis Trinez et de six hommes et femmes,
qui partagent le charisme de saint Jean de Matha.
En seulement
quatre petites années, la fraternité trinitaire s’est inscrite dans le paysage
ecclésial et associatif par sa présence " aimante et priante " à
l’église Saint-Martial d’Angoulême et son accueil ouvert à tous à la maison
Béthanie, située 9 rue Fanfrelin. Autour du père Denis Trinez, des religieuses Trinitaires de Valence et des laïcs font rayonner le charisme de saint Jean
de Matha, fondateur de l’ordre trinitaire. Comme au XIIe siècle, la spiritualité de la
fraternité est vouée à la glorification de la trinité par la libération des
captifs. " Notre
apostolat se veut, par la prière et par l'amour, particulièrement proche des
personnes dans l’épreuve, qui sont ou se perçoivent comme entravées dans leur
liberté et l'épanouissement de leur humanité. Par notre attention aux
détresses, quelles que soient nos activités, nous essayons d'incarner l'amour
libérateur du Seigneur" (Projet
de vie des Trinitaires de Béthanie § 53).
Afin
d’assurer la pérennité de leur mission sur Angoulême et de reconnaître
l’engagement des laïcs, une association a vu le jour : les Trinitaires de
Béthanie. Avec le père Denis Trinez, Béatrice, Françoise, Gilles, Wojtek,
Dominique et Joanna se reconnaissent du charisme de saint Jean de Matha et
partagent un projet de vie. Ils se sont engagés devant l’Église de Charente le
15 juin.
Une vie de
prière et de fraternité
Les nouveaux "Trinitaires de Béthanie" se retrouvent quotidiennement avec les trois
religieuses Trinitaires de Valence pour partager l'office du milieu du jour, la messe, le trisagion, l’adoration, les vêpres. Ils partagent en fraternité deux repas par semaine et
se retrouvent pour des temps fraternels au moment des grandes fêtes de l'année liturgique et des anniversaires.
" Nous partageons une vie de prière et de fraternité ", résume Dominique. Après 15 ans à l’Arche dans le Nord, Dominique a vécu trois ans dans la communauté trinitaire de Cerfroid avant de suivre le père Denis Trinez à Angoulême. Il est aujourd’hui l’aumônier de l’hôpital Camille Claudel. " C'est un beau ministère qui rejoint ce que nous vivons ici ". La fondation des Trinitaires de Béthanie, c’est la concrétisation d’une union avec l’Église de Charente.
" Nous partageons une vie de prière et de fraternité ", résume Dominique. Après 15 ans à l’Arche dans le Nord, Dominique a vécu trois ans dans la communauté trinitaire de Cerfroid avant de suivre le père Denis Trinez à Angoulême. Il est aujourd’hui l’aumônier de l’hôpital Camille Claudel. " C'est un beau ministère qui rejoint ce que nous vivons ici ". La fondation des Trinitaires de Béthanie, c’est la concrétisation d’une union avec l’Église de Charente.
Françoise y
voit la continuité de son engagement. Elle a rencontré le père Denis sur la
paroisse de Saint-Leu-Saint-Gilles. Après six ans à Cerfroid, la maison mère,
elle était dans les premières laïcs arrivées à Angoulême, peu après Béatrice.
"
C’était assez formidable de partager ensemble cette recherche de ce qu’on
pouvait vivre ", se souvient Béatrice. Elle anime le parcours Alpha, accompagne
des groupes, assure l’accueil à Béthanie… "
C’est la fraternité qui fait plus signe que les personnes ",
remarque-t-elle.
Gilles,
également, est descendu de Paris pour rejoindre la fraternité trinitaire. Seul
avec ses deux enfants, il trouve dans cette de vie de prière et de fraternité,
un soutien important. "
C’est une vie riche qui donne une ouverture, sans être coupé de la vie
paroissiale ", indique Gilles, engagé dans l’équipe deuil et la
commission d’art sacré.
Wojtek vit
depuis 6 ans comme laïc trinitaire. Présent à Angoulême depuis un an et demi,
il attend avec joie son engagement dans l’association des Trinitaires de
Béthanie.
Joanna est
sans doute la plus émue de tous. "
C’est un engagement très sérieux, profond, et je vais m’efforcer de le vivre
encore plus au quotidien ". Charentaise d’adoption depuis 20 ans,
Joanna a découvert la fraternité trinitaire grâce à une amie. Après avoir
entendu le père Denis Trinez parler de son livre L’école de la fragilité, elle
lui a demandé un accompagnement spirituel. "
Je me suis posée la question de ce que le Seigneur voulait pour moi ",
raconte cette mère de deux grands enfants, qui a quitté Châteauneuf pour
s’installer à Angoulême il y a deux ans. "
C’est une grande découverte ce chemin de vie fraternelle ", reconnait
Joanna.
Avec le père
Denis Trinez, également membre des Trinitaires de Béthanie, ce chemin
s’inscrira dorénavant dans celui du diocèse. Tout en gardant le même visage, la
fraternité trinitaire d’Angoulême se structure. Elle se compose maintenant des
Religieuses Trinitaires de Valence, des Trinitaires de Béthanie et de laïcs
associés qui tous ne résident pas dans le diocèse mais partagent la même
spiritualité.
article de Laétitia Thomas
dans le Courrier Français
article de Laétitia Thomas
dans le Courrier Français