Odile Melin |
Sylvie Mallet |
Père Dominique Buisson |
Père Joseph Dingboé |
Le 22 mai, les Trinitaires de Béthanie, association
privée de laïcs qui forment avec les Religieuses Trinitaires de Valence et
les laïcs associés, la fraternité trinitaire d’Angoulême, ont renouvelé leur
engagement et accueilli 4 nouveaux membres.
Ils partagent une vie de prière et de fraternité.
Selon le charisme de saint Jean de Matha, fondateur de l’ordre trinitaire, ils
ont choisi de glorifier la sainte Trinité par la libération des captifs tout en
assurant leur responsabilité diocésaine, familiale ou professionnelle. Tout un
projet de vie qui unit les Trinitaires de Béthanie. Avec les Religieuses
Trinitaires de Valence et les laïcs associés, ils forment la Fraternité trinitaire
d’Angoulême qui accueille toutes les personnes qui le souhaitent, à l’église
Saint-Martial et à Béthanie, la maison située 9 rue Fanfrelin, à Angoulême.
Tous les ans, lors de la fête de la Sainte Trinité,
ils renouvellent leur engagement devant l’évêque d’Angoulême. Le 22 mai
dernier, autour du père Denis Trinez et de Béatrice, Françoise, Gilles,
Dominique et Joanna, les Trinitaires de Béthanie ont accueilli quatre nouveaux
membres : Odile
Melin, Sylvie Mallet, le père Dominique Buisson et le père Joseph Dingboé. Ils
ont reçu la croix rouge et bleue, de la famille trinitaire, marquant leur union à
cette communauté fraternelle.
Les Trinitaires de Béthanie se rassemblent
régulièrement. Quotidiennement, avec les trois Religieuses Trinitaires de
Valence, ils partagent le temps de lexio divina, la messe, l’adoration, les
vêpres. Ils se retrouvent en fraternité deux fois par semaine autour d’un repas
et lors des grandes fêtes religieuses. Si ces temps communautaires sont
essentiels - « c’est un
vrai ressourcement »,
reconnaît Sylvie Mallet – chacun les vit selon les disponibilités de son emploi
du temps.
Car les Trinitaires de Béthanie font rayonner leur
charisme de bienveillance, d’écoute et d’accueil au sein de la société, pour
les laïcs dans leur activité professionnelle ou au coeur de l'Eglise, pour les
prêtres dans le ministère qui leur est confié.
Sylvie Mallet est professeur d’orgue à Paris. Elle
revient régulièrement sur Angoulême voir sa maman. C’est comme cela qu’elle a
découvert la Fraternité trinitaire. « J’ai trouvé à Saint-Martial, des
gens souriants et avenants. Un accueil tellement fraternel que je suis revenue
de plus en plus souvent ».
Après avoir été laïc associée, elle a choisi de
s’engager plus avant en devenant membre des Trinitaires de Béthanie. « Rentrer
dans la Fraternité, c’est faire partie intégrante d’une famille. Même quand je
ne suis pas sur Angoulême, ils sont dans mes prières, je pense à eux »,
témoigne la jeune femme. « À Paris, je vais prier dans des communautés. C’est
un besoin qui vient de la Fraternité. Prier seul, c’est bien mais prier en
communauté, ça porte énormément et on a envie d’aller plus loin, d’avoir un
temps d’adoration ».
Cette richesse du partage en communauté, le père
Dominique Buisson l’a recherché lorsqu’il était en mission à Aigre. Lors d’une
rencontre du Renouveau charismatique à l’église Saint-Martial, alors qu’il
assurait les confessions, il a été saisi par l’icône de saint Jean de Matha. « J’ai
trouvé un lieu de vie fraternelle avec des frères et sœurs très différents et
une grande simplicité de liens », souligne le prêtre aujourd’hui en mission à
Barbezieux. « La
dimension de contemplation, de prière, d’accueil et de bienveillance, est
importante et permet d’élargir mon regard. C’est riche au niveau humain et
spirituel. Je le savais mais je le découvre de plus en plus »,
témoigne le père Dominique Buisson, présent sur Angoulême tous les vendredis.
Le père Joseph Dingboé est également présent les
vendredis à la Fraternité. En mission depuis cette année à Montmoreau, c’est
son amitié avec le père Denis Trinez qui l’a mené du Bénin en Charente. Prêtre
missionnaire fidei donum dans l’Aisne durant 10 ans, il a rencontré le père
Denis lorsqu’il était supérieur de l’ordre trinitaire à Cerfroid. « Après ma
mission, je souhaitais rejoindre la famille trinitaire et le père Denis m’a convié à Angoulême.
Le pape François nous dit d’être davantage à l’écoute de l’Esprit et d’inventer
des nouvelles méthodes d’évangélisation. Je pense que le père Denis a créé
quelque chose de nouveau », confie
le père Joseph qui voit dans le nombre de participants à la messe quotidienne,
un signe de cette présence aimante et priante.
Au nombre de dix, les
trinitaires de Béthanie irradie maintenant depuis le centre-ville d’Angoulême jusqu’à
Barbezieux, Montmoreau et même jusqu'à Paris et à Epernay. Ce rayonnement
d’amour inconditionnel à la Sainte Trinité n’est pas en passe de s’arrêter en communion avec les Religieuses Trinitaires de Valence et les laïcs associés.
Laetitia Thomas
"Le Courrier Français"
11 juin 2016