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Notre fraternité est composée de 25 personnes : 18 laïcs et 4 prêtres, Trinitaires de Béthanie ou membres associés et 3 Religieuses Trinitaires de Valence. Fondée en 2010, les membres de la fraternité ont vocation à assurer une présence priante et aimante là où ils vivent. La fraternité est aujourd'hui présente dans le diocèse d'Angoulême et en Champagne/Ardennes.

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dimanche 29 septembre 2019

Homélie du frère Denis pour le 26ème dimanche

Et brève méditation de soeur Angélique

à partir de Luc 16, 19-31


Nous connaissons bien cet évangile un peu dantesque !

Un pauvre mendiant et un riche se côtoient, sans se croiser pourtant de leur vivant. C'est après la mort qu'ils se rencontrent vraiment ! Mais c'est trop tard , il aurait fallu que le riche prenne soin du pauvre , alors qu'il menait bien sa vie. 

Dans l'au-delà, Lazare trouve le bonheur et le riche le malheur. Ce dernier est dans un lieu de perdition où il souffre vraiment . Ce texte peut nous apprendre à voir Jésus dans les pauvres dès ici-bas et à les aimer vraiment. 

Ne laissons rien passer pour mieux aimer ! Jésus s'identifie aux petits, aux rejetés, aimons-Le donc à travers tous ces visages.

vendredi 27 septembre 2019

Douzième réunion des associés aux Trinitaires de Béthanie en Champagne-Ardennes


Nous avons eu aujourd'hui notre rencontre de rentrée au Monastère de Saint Thierry.

Les retrouvailles après les vacances furent très fraternelles.

Durant le beau temps de partage, nous avons pu approfondir l'Evangile de Luc du 27ème dimanche : Augmente en nous la foi Seigneur !

Bonheur que ce chemin que nous parcourons ensemble !

Odile




28 septembre : Saint Simon de Rojas




Le Père Simón de Rojas, de l'Ordre Trinitaire, est né à Valladolid, en Castille (Espagne), le 28 octobre 1552.
A l'âge de 12 ans, il entra dans le couvent des Trinitaires de sa ville natale, où il fit sa profession religieuse le 28 octobre 1572 ; il étudia à l'université de Salamanque de 1573 à 1579; il fut ordonné prêtre en 1577; il enseigna la philosophie et la théologie à Tolède de 1581 à 1587.
De 1588 jusqu'à sa mort, il a été supérieur de plusieurs couvents de sa province, il exerça ces charges avec grande prudence.
En 1619, il fut nommé précepteur des Infants d'Espagne; le 12 mai 1621, il fut élu Provincial de Castille ; le 1 janvier 1622, il fut choisi comme confesseur de la Reine Isabelle de Bourbon ; il mourut le 29 septembre 1624. 

Celui qu'on considère comme un des plus grands contemplatifs de son époque, prouve dans son ouvrage: "La prière et ses grandeurs" que la dimension contemplative doit aller de pair avec la vie active et se réaliser par les oeuvres de miséricorde.
Fidèle au charisme trinitaire, il promut la rédemption des esclaves, assista tous les pauvres qu'il rencontrait, réconforta infirmes, prisonniers et marginaux de tous genres.
Quand on lui proposa des fonctions à la Cour, il n'accepta qu'à la condition de pouvoir continuer à se consacrer à "ses" pauvres, qu'il secourait à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.
Multiples ont été les manifestations de son amour envers la Vierge Marie.
Clément XIII le proclama bienheureux le 19 mai 1766.
Le 3 juillet 1988, avant de conclure l'année mariale, le Pape Jean-Paul II a inscrit dans le catalogue des saints ce grand serviteur de Marie et père des pauvres.



               
Saint Simon de Rojas : Maître de vie spirituel



" Ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom…" (Jn 16,23).


"Existe-t-il parole plus délicate et sincère, plus douce et agréable à l'homme dans les Saintes Ecritures ? Cette parole n'est qu'un blanc-seing signé de Jésus-Christ et destiné à recueillir toutes les grâces que vous lui demanderez. Et celles-ci vous seront accordées, même s'il faut remuer terre, ciel et anges du Seigneur, soleil, lune, étoiles et éléments, en vous appuyant sur le nom du Christ, tout ce que vous demanderez au Père vous sera accordé. Si vous désirez la patience, l'humilité, la charité, l'éloignement du péché, la béatitude…, si vous voulez… Dieu lui-même ! demandez et vous serez exaucés. En effet, par ces paroles et ces prières, au nom de Jésus-Christ, la volonté de Dieu se soumet à la vôtre…"

Saint Simon de Rojas
extrait du "traité de l'oraison et de ses grandeurs"

Notre frère Dominique, un peu fragilisé dans sa santé, assure de son amitié et de sa prière chacun et chacune d'entre vous, il compte bien également sur votre prière !


jeudi 19 septembre 2019

Le Père Bernard-Marie Geffroy, Trinitaire, quitte la paroisse Saint-Leu rue Saint-Denis à Paris, où le frère Denis a été curé il y a 20 ans. Il va rejoindre la communauté Trinitaire de Faucon dans les Alpes. Voici son dernier éditorial pour la feuille paroissiale de Saint-Leu :


Pour mon dernier édito, je m'appuierai sur le texte choisi par les "captifs" pour la prière-rue du 19 septembre. Il s'agit de Mathieu 5, 14-16 :
"Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux."
Dans une parabole, il est bon de chercher ce qui est étonnant, un peu décalé. C'est vrai, une ville située sur une montagne ne peut être cachée ! N'est-ce pas une évidence ? Dans la parabole de la ville-lumière, deux phrases se suivent "vous êtes la lumière du monde" et "on ne cache pas une ville située sur la montagne". Quel est le lien entre ces deux phrases ? De quelle ville s'agit-il ? Dans la bible, la ville située sur la montagne, c'est Jérusalem. Un texte de l'Apocalypse décrit la Jérusalem céleste illuminée de la lumière de Dieu et descendant du Ciel. Cette image décrit l'espérance de l'accomplissement des promesses messianiques mais aussi ce lien mystérieux entre le Ciel et la terre dans notre histoire. C'est la foi qui voit la lumière céleste cachée au cœur de nos vies. C'est la foi qui m'a permis de faire un lien entre le Saint Leu terrestre et le Saint Leu « céleste ». Dieu y agit et a permis que beaucoup d'entre nous, puissions contempler la Jérusalem céleste au cœur même de nos réalités bien terrestres. Nos yeux de chair ont du mal à voir l'action de Dieu, dans certaines réalités de souffrance et de précarité de notre communauté. Dans ces réalités, brille une lumière, celle qui vient de l'invisible qu'il nous faut voir et faire grandir à Saint Leu. Saint Leu est fait pour la lumière, travaillée par la lumière, orientée vers la lumière. On se souvient de la boutade émise par un évêque lors d’une visite pastorale : "s'il fallait fermer Saint Leu ou Saint Ferdinand des Ternes, je fermerais Saint Ferdinand des Ternes." Bien sûr, ce n'est pas ce qu’il voulait faire, simplement il insistait sur la spécificité de Saint Leu, importante à ses yeux pour l'Eglise de Paris. Combien de personnes ont trouvé ici un nouvel élan ? Combien de personnes désespérées ont trouvé l’espérance ? Combien de personnes ont trouvé ou retrouvé la foi ? Nous n'avons pas accès à ce qui se passe dans l'invisible ou dans le cœur profond des personnes. Nous avons seulement accès aux fruits et ils sont beaux.
"Vous êtes la lumière du monde" ? Dire que nous sommes lumière est un raccourci. Ce n'est pas nous la lumière. C'est le Christ, la lumière qui vient éclairer le monde. S'il affirme que nous sommes "lumière", nous qui ne sommes pas à proprement parler des lumières, c'est qu'il affirme qu'en nous, souvent cachée, habite une lumière, ce que les spirituels appellent lumière intérieure. En tout homme et en toute communauté chrétienne, la lumière de Dieu, l'étincelle divine réside. Cette lumière ne demande qu'à grandir.
« On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ». Un boisseau à l'époque de Jésus est une sorte de marmite. Le Seigneur nous demande de ne pas étouffer cette lumière divine en nous et aussi en notre communauté. Il faut qu'elle prenne toute son ampleur, cette lumière. Il faut qu'elle rayonne. Mais comment ? A chaque acte de foi, d'espérance et d'amour, elle se déploie, réchauffe et éclaire.
Je désire dans cet édito proclamer que la lumière reçue à Saint Leu, n’est pas à mettre sous un boisseau mais sur le lampadaire pour qu'elle continue à briller dans notre communauté.

Père Bernard-Marie Geffroy


lundi 16 septembre 2019

Brève méditation pour le 24ème dimanche, par notre sœur Angélique

A partir de Luc 15, 1-32

Ce dimanche, nous avons trois paraboles : celle de la brebis perdue et retrouvée, celle de la femme qui a retrouvé une pièce d'argent, et celle du fils prodigue. Tout cela pour nous évoquer la tendresse de Dieu pour le pauvre, l'égaré, le perdu, le plus petit. Et la merveille c'est que c'est Dieu qui court à notre rencontre pour nous serrer dans ses bras de Père tendre et miséricordieux. Nous pouvons nous émerveiller devant ce Dieu Trinité qui nous aime à ce point. Profitons de cette journée pour méditer sur cet Amour fou du Seigneur des Seigneurs.