samedi 14 novembre 2015

Après le synode sur la famille : quels déplacements et quelles propositions pour notre diocèse ? Belle rencontre du service de la pastorale familiale






Quelques extraits du rapport final du Synode :

L’Eglise consciente de la fragilité de beaucoup de ses enfants
N°51
L’Église, en tant que maîtresse confiante et mère prévenante, tout en reconnaissant que, pour les baptisés, il n’existe pas d’autre lien nuptial que le lien sacramentel et que toute rupture de ce dernier va à l’encontre de la volonté de Dieu, est également consciente de la fragilité de beaucoup de ses enfants qui peinent sur le chemin de la foi
Un petit pas, au milieu de grandes limites humaines, peut être plus apprécié de Dieu que la vie extérieurement correcte de celui qui passe ses jours sans avoir à affronter d’importantes difficultés.
L’Eglise s’inspire du regard du Christ sur les réalités imparfaites
N°53
Le soin pastoral de l’Église envers les fidèles qui vivent en concubinage ou qui ont simplement contracté un mariage civil ou bien sont divorcés remariés, est inspiré par le regard du Christ, dont la lumière éclaire tout homme (cf. Jn 1,9; GS, 22). Dans la perspective de la pédagogie divine, l’Église se tourne avec amour vers ceux qui participent à sa vie de manière imparfaite: elle invoque avec eux la grâce de la conversion, les encourage à accomplir le bien, à prendre soin l’un de l’autre avec amour et à se mettre au service de la communauté dans laquelle ils vivent et travaillent. 
L’Eglise accompagne
N°4
Nous désirons aussi accompagner les familles de tout cœur dans leurs préoccupations, en leur donnant courage et espérance et en s’appuyant sur la miséricorde de Dieu. 
N°61 
La direction spirituelle de la famille peut être considérée comme un des ministères des paroisses. Nous suggérons que le service diocésain pour la famille et les autres services de la pastorale puissent intensifier leur collaboration en ce domaine. 
La responsabilité n'est pas la même dans tous les cas
N°85
Dans certaines circonstances, les personnes rencontrent de grandes difficultés à agir différemment. Tout en maintenant une norme générale, il est donc nécessaire de reconnaître que la responsabilité par rapport à certaines actions ou décisions n’est pas la même dans tous les cas. Le discernement pastoral, en tenant compte de la conscience de chacun formée de façon droite, doit prendre en charge ces situations. Il en est de même pour les conséquences des actes accomplis, qui ne sont pas nécessairement les mêmes dans tous les cas. 
N°86
Le parcours d’accompagnement et de discernement oriente ces fidèles vers la prise de conscience de leur situation devant Dieu. La discussion avec le prêtre, dans le for interne, concourt à la formation d’un jugement correct sur ce qui fait obstacle à la possibilité d’une participation plus pleine à la vie de l’Église et sur les étapes qui peuvent la favoriser et la faire grandir. 
Le tout dans un climat de tendresse
N°37
Jésus a regardé les femmes et les hommes qu’il a rencontrés avec amour et tendresse, accompagnant leurs pas avec vérité, patience et miséricorde, en annonçant les exigences du Royaume de Dieu. 
N°88
Le pape François nous invite à réfléchir là-dessus: «Avons-nous le courage d’accueillir avec tendresse les situations difficiles et les problèmes de celui qui est à côté de nous, ou bien préférons-nous les solutions impersonnelles, peut-être efficaces mais dépourvues de la chaleur de l’Évangile? Combien le monde a besoin de tendresse aujourd’hui! Patience de Dieu, proximité de Dieu, tendresse de Dieu» (Homélie à l’occasion de la messe de la nuit pour la solennité de la nativité du Seigneur, 24décembre 2014). 
Pas d’exclus dans l’Eglise

N°34

Il n’y a pas d’exclus du point de vue de la foi; tous sont aimés de Dieu et sont au centre de l’action pastorale de l’Église. 

N°90

L’Église doit insuffler dans les familles un sens d’appartenance ecclésiale, un sens du «nous» dans lequel aucun membre n’est oublié.